La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
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La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
Le grand leader David Miscavige
D’anciens dirigeants et scientologues accusent l’Église de scientologie de violence et d’exploitation de travailleurs. Une équipe de tournage de TVA s’est rendue à Clearwater, en Floride, pour réaliser une enquête sur ces allégations. Sa présence a entraîné la colère des dirigeants de l’Église de scientologie.
Les accusations visent le grand leader David Miscavige qui aurait instauré un régime de violence et battrait ses collaborateurs.
Le FBI enquêterait même sur des allégations de trafic d’êtres humains et d’exploitation de travailleurs, dont plusieurs mineurs. L’Église de scientologie nie en bloc ces affirmations.
Une équipe de TVA a enquêté sur ces allégations, ce qui n’a pas plu à l’Église de scientologie. Alors qu’elle tournait des images d’un des nombreux édifices de l’Église de scientologie à Clearwater dans la région de Tampa, la Mecque spirituelle des scientologue, la directrice des affaires publiques, Pat Harney, s’est présentée en furie devant la caméra et a accusé Dominique Trottier d’avoir menti à l’organisation sur son identité.
Plus tard, le service de sécurité de l’Église de scientologie a empêché les employés de l’Église de scientologie, membres de la «Sea Organisation», de répondre aux questions de Dominique Trottier.
Sous contrat pour un milliard d’années
Sur les 110 000 habitants de Clearwater, il y a environ 12 000 scientologues. Facilement identifiables à leur uniforme calqué sur celui de la marine américaine, 1200 résidants sont membres de la «Sea Organisation». Ils sont logés, nourris et payés seulement 50 dollars par semaine pour être à la disposition de l’Église de scientologie 365 jours par année.
«Nous n’avons pas d’autre vie», admet une jeune femme rencontrée dans un des centres de scientologie de Clearwater. Le rôle de ces agents est d’offrir la structure nécessaire aux coûteuses formations et retraites spirituelles offertes par l’Église. Ils doivent signer un contrat d’un milliard d’années (sic), afin de s’engager également pour leurs vies futures.
L’église de scientologie a littéralement pris le contrôle du centre-ville de Clearwater. Elle y possède des dizaines d’édifices. Certains bâtiments, comme l’hôtel Fort Harrison, sont de véritables palaces où viennent régulièrement les scientologues riches et connus, comme Tom Cruise et John Travolta.
De l’autre côté de la rue, les scientologues ont fait construire un édifice encore plus spacieux et luxueux, dans le but d’en faire le quartier général spirituel des scientologues du monde entier. De l’extérieur, le «Flag Building» impressionne avec ces 377 000 pieds carrés. Mais il est vide depuis huit ans, faute d’argent pour pouvoir terminer l’intérieur.
Le grand leader David Miscavige
D’anciens dirigeants et scientologues accusent l’Église de scientologie de violence et d’exploitation de travailleurs. Une équipe de tournage de TVA s’est rendue à Clearwater, en Floride, pour réaliser une enquête sur ces allégations. Sa présence a entraîné la colère des dirigeants de l’Église de scientologie.
Les accusations visent le grand leader David Miscavige qui aurait instauré un régime de violence et battrait ses collaborateurs.
Le FBI enquêterait même sur des allégations de trafic d’êtres humains et d’exploitation de travailleurs, dont plusieurs mineurs. L’Église de scientologie nie en bloc ces affirmations.
Une équipe de TVA a enquêté sur ces allégations, ce qui n’a pas plu à l’Église de scientologie. Alors qu’elle tournait des images d’un des nombreux édifices de l’Église de scientologie à Clearwater dans la région de Tampa, la Mecque spirituelle des scientologue, la directrice des affaires publiques, Pat Harney, s’est présentée en furie devant la caméra et a accusé Dominique Trottier d’avoir menti à l’organisation sur son identité.
Plus tard, le service de sécurité de l’Église de scientologie a empêché les employés de l’Église de scientologie, membres de la «Sea Organisation», de répondre aux questions de Dominique Trottier.
Sous contrat pour un milliard d’années
Sur les 110 000 habitants de Clearwater, il y a environ 12 000 scientologues. Facilement identifiables à leur uniforme calqué sur celui de la marine américaine, 1200 résidants sont membres de la «Sea Organisation». Ils sont logés, nourris et payés seulement 50 dollars par semaine pour être à la disposition de l’Église de scientologie 365 jours par année.
«Nous n’avons pas d’autre vie», admet une jeune femme rencontrée dans un des centres de scientologie de Clearwater. Le rôle de ces agents est d’offrir la structure nécessaire aux coûteuses formations et retraites spirituelles offertes par l’Église. Ils doivent signer un contrat d’un milliard d’années (sic), afin de s’engager également pour leurs vies futures.
L’église de scientologie a littéralement pris le contrôle du centre-ville de Clearwater. Elle y possède des dizaines d’édifices. Certains bâtiments, comme l’hôtel Fort Harrison, sont de véritables palaces où viennent régulièrement les scientologues riches et connus, comme Tom Cruise et John Travolta.
De l’autre côté de la rue, les scientologues ont fait construire un édifice encore plus spacieux et luxueux, dans le but d’en faire le quartier général spirituel des scientologues du monde entier. De l’extérieur, le «Flag Building» impressionne avec ces 377 000 pieds carrés. Mais il est vide depuis huit ans, faute d’argent pour pouvoir terminer l’intérieur.
scorpy- Admin

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Re: La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
Jeanne, ancienne prisonnière de la Scientologie, raconte
L'Église de Scientologie, sur Papineau, à Montréal
Jeanne, la soixantaine, affirme être restée prisonnière de l’Église de scientologie à Los Angeles. Elle a réussi à s’enfuir pour revenir à Montréal. C’était il y a 18 ans. Aujourd’hui, elle livre ses souvenirs.
«
En sortant de mon premier cours de Scientologie, je flottais. C’était extraordinaire. (…) Chaque formation m’apportait plus de bénéfices.»
Jeanne, le nom fictif de cette femme qui désire garder l’anonymat a été initié par une amie. Rapidement, elle devient accro. Comme à une drogue. Elle passe bientôt toutes ses soirées au local du mouvement, rue Papineau, et même ses week-ends. «C’est devenu compulsif avoue-t-elle. Je voulais m’entourer de scientologues. J’aurais voulu que mon mari et mes enfants le soient. J’étais tellement convaincue que la Scientologie était LA réponse que je voulais que ceux que j’aime y adhère. Merci mon Dieu. Personne ne m’a écouté.»
Jeanne dépense tout son argent en cours. Et bientôt plus qu’elle ne gagne. Un jour l’Église a envoyé un membre l’aider à convaincre son père de lui prêter une grosse somme pour acheter une croisière de formation sur le paquebot du mouvement, le Freewinds et pour acheter une série de cours qui lui a coûté plus de $8000. « J’ai manipulé pour avoir l’argent et je l’ai eu», dit-elle, étonnée. «Mon père pensait que quelque chose de grave m’était arrivé et que j’avais besoin de cette somme. Il m’a envoyé l’argent sans poser de questions».
Au final, Jeanne aura dépensé environ 40 000 $ pour la Scientologie.
Après cinq ans et demi au sein du mouvement, elle se retrouve à Los Angeles. Elle y vit et étudie de 8 h à 22h. Sept jours sur sept. «Nous n’avions que le dimanche matin de libre pour faire notre ménage et notre lavage. Des responsables prenaient nos présences trois fois par jour. Et tu avais intérêt à ne pas être en retard.»
Son équilibre commence bientôt à craquer. Elle pleure sans raison, couchée dans son lit, dans un dortoir où elle vit avec d’autres élèves. Quand son mari la quitte, son équilibre fragile se fracasse. «J’ai perdu la boule. Je me suis mise à pleurer sans arrêt.» Elle veut partir, revenir à Montréal. L’Église refuse. Et désigne deux gardes du corps pour la surveiller 24 heures sur 24. «Les "bouncers" me suivaient sans dire un mot. Ils marchaient deux pas derrière moi. Ils me suivaient partout et restaient devant la porte du dortoir la nuit. J’étais prisonnière.»
Ensuite, «j’ai fait semblant que ça allait mieux. Ils ne voulaient pas me laisser partir parce qu’ils disaient qu’on allait me faire du mal à l’extérieur. Alors j’ai fait comme si j’allais mieux. Et ils m’ont cru.»
Dès qu’elle est libérée de ses surveillants, Jeanne s’enfuit. «Au terminus d’autobus j’avais peur, j’avais peur. Je me suis cachée derrière les bancs, derrière les colonnes. Je savais que si on m’apercevait, on viendrait me chercher et qu’on ne me laisserait pas partir.»
Ce n’est qu’une fois l’autobus en route vers New York qu’elle respire. Jeanne tournait le dos définitivement à la Scientologie.
L'Église de Scientologie, sur Papineau, à Montréal
Jeanne, la soixantaine, affirme être restée prisonnière de l’Église de scientologie à Los Angeles. Elle a réussi à s’enfuir pour revenir à Montréal. C’était il y a 18 ans. Aujourd’hui, elle livre ses souvenirs.
«
En sortant de mon premier cours de Scientologie, je flottais. C’était extraordinaire. (…) Chaque formation m’apportait plus de bénéfices.»
Jeanne, le nom fictif de cette femme qui désire garder l’anonymat a été initié par une amie. Rapidement, elle devient accro. Comme à une drogue. Elle passe bientôt toutes ses soirées au local du mouvement, rue Papineau, et même ses week-ends. «C’est devenu compulsif avoue-t-elle. Je voulais m’entourer de scientologues. J’aurais voulu que mon mari et mes enfants le soient. J’étais tellement convaincue que la Scientologie était LA réponse que je voulais que ceux que j’aime y adhère. Merci mon Dieu. Personne ne m’a écouté.»
Jeanne dépense tout son argent en cours. Et bientôt plus qu’elle ne gagne. Un jour l’Église a envoyé un membre l’aider à convaincre son père de lui prêter une grosse somme pour acheter une croisière de formation sur le paquebot du mouvement, le Freewinds et pour acheter une série de cours qui lui a coûté plus de $8000. « J’ai manipulé pour avoir l’argent et je l’ai eu», dit-elle, étonnée. «Mon père pensait que quelque chose de grave m’était arrivé et que j’avais besoin de cette somme. Il m’a envoyé l’argent sans poser de questions».
Au final, Jeanne aura dépensé environ 40 000 $ pour la Scientologie.
Après cinq ans et demi au sein du mouvement, elle se retrouve à Los Angeles. Elle y vit et étudie de 8 h à 22h. Sept jours sur sept. «Nous n’avions que le dimanche matin de libre pour faire notre ménage et notre lavage. Des responsables prenaient nos présences trois fois par jour. Et tu avais intérêt à ne pas être en retard.»
Son équilibre commence bientôt à craquer. Elle pleure sans raison, couchée dans son lit, dans un dortoir où elle vit avec d’autres élèves. Quand son mari la quitte, son équilibre fragile se fracasse. «J’ai perdu la boule. Je me suis mise à pleurer sans arrêt.» Elle veut partir, revenir à Montréal. L’Église refuse. Et désigne deux gardes du corps pour la surveiller 24 heures sur 24. «Les "bouncers" me suivaient sans dire un mot. Ils marchaient deux pas derrière moi. Ils me suivaient partout et restaient devant la porte du dortoir la nuit. J’étais prisonnière.»
Ensuite, «j’ai fait semblant que ça allait mieux. Ils ne voulaient pas me laisser partir parce qu’ils disaient qu’on allait me faire du mal à l’extérieur. Alors j’ai fait comme si j’allais mieux. Et ils m’ont cru.»
Dès qu’elle est libérée de ses surveillants, Jeanne s’enfuit. «Au terminus d’autobus j’avais peur, j’avais peur. Je me suis cachée derrière les bancs, derrière les colonnes. Je savais que si on m’apercevait, on viendrait me chercher et qu’on ne me laisserait pas partir.»
Ce n’est qu’une fois l’autobus en route vers New York qu’elle respire. Jeanne tournait le dos définitivement à la Scientologie.
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Re: La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
L’Église de Scientologie à Montréal infiltrée
Église de Scientologie à Montréal
MONTRÉAL - L’émission JE à TVA a réussi à infiltrer l’Église de Scientologie à Montréal. Deux collaboratrices de l’équipe ont obtenu leur carte de membre en règle. Les reportages montrent comment les éventuels convertis sont rapidement pris en charge par l’église.
Ils sont ensuite dirigés vers une série de cours de scientologie qui doit les mener vers le statut de personne «claire», c’est-à-dire, débarrassée des traumatismes du passé.
Selon la doctrine fondée en 1954 par l’auteur de science-fiction L. Ron Hubbard, ces traumatismes laissent des traces qui empêchent les individus d’être parfaitement heureux et d’atteindre leur potentiel. Seule l’application rigoureuse des techniques de la scientologie permettrait de les éliminer un à un. Pour cela, le scientologue devra avoir dépensé des centaines de milliers de dollars et suivre un nombre impressionnant de cours et formations.
Pendant les quatre mois qu’elles ont passés dans le mouvement, les deux collaboratrices de JE ont suivi deux de ces cours. Elles ont également suivi un séminaire de deux jours de dianétique.
Dans le cours de communication elles ont dû faire plusieurs exercices pour le moins étonnants. «On était assises une en face de l’autre et il fallait se fixer du regard sans rire pendant un bon moment. L’objectif étant d’arriver à soutenir le regard des autres», a expliqué l’une d’elles. Dans un autre exercice, toujours face à face, «il fallait répéter un chiffre, disons 33 ou 44, jusqu’à ce que l’autre personne comprenne par mon intonation le sens du message».
Ce que les membres de l’équipe de JE ont trouvé le plus éprouvant, c’est le week-end de dianétique, deux longues journées où elles ont été initiées à l’Audition, une technique qui rappelle l’hypnose, où l’auditeur, par ses questions, aide la personne auditée à revivre des traumatismes pour les effacer de sa mémoire.
L’expérience les a secouées. «Tu embarques tellement dans ton histoire, tu as les yeux fermés, tu vois les choses, c’est comme si tu te projetais un film dont tu es le héros et tu racontes ce que tu vois, a dit une des collaboratrices de JE. L’auditeur te demande de toucher des choses. Tu deviens très concentrée sur les textures, les odeurs, les sons, comment tu te sens. L’auditeur te demande de te concentrer sur ta douleur. Il faut que tu la vives cette douleur.» À la fin, l’auditeur fait un décompte de 5 jusqu’à 0 et claque des doigts, comme en hypnose.
L’émission consacrée entièrement à la scientologie montre aussi comment l’église utilise des organisations qui se prétendent indépendantes d’elle, pour promouvoir ses idées et les propager dans différentes couches de la société.
Église de Scientologie à Montréal
MONTRÉAL - L’émission JE à TVA a réussi à infiltrer l’Église de Scientologie à Montréal. Deux collaboratrices de l’équipe ont obtenu leur carte de membre en règle. Les reportages montrent comment les éventuels convertis sont rapidement pris en charge par l’église.
Ils sont ensuite dirigés vers une série de cours de scientologie qui doit les mener vers le statut de personne «claire», c’est-à-dire, débarrassée des traumatismes du passé.
Selon la doctrine fondée en 1954 par l’auteur de science-fiction L. Ron Hubbard, ces traumatismes laissent des traces qui empêchent les individus d’être parfaitement heureux et d’atteindre leur potentiel. Seule l’application rigoureuse des techniques de la scientologie permettrait de les éliminer un à un. Pour cela, le scientologue devra avoir dépensé des centaines de milliers de dollars et suivre un nombre impressionnant de cours et formations.
Pendant les quatre mois qu’elles ont passés dans le mouvement, les deux collaboratrices de JE ont suivi deux de ces cours. Elles ont également suivi un séminaire de deux jours de dianétique.
Dans le cours de communication elles ont dû faire plusieurs exercices pour le moins étonnants. «On était assises une en face de l’autre et il fallait se fixer du regard sans rire pendant un bon moment. L’objectif étant d’arriver à soutenir le regard des autres», a expliqué l’une d’elles. Dans un autre exercice, toujours face à face, «il fallait répéter un chiffre, disons 33 ou 44, jusqu’à ce que l’autre personne comprenne par mon intonation le sens du message».
Ce que les membres de l’équipe de JE ont trouvé le plus éprouvant, c’est le week-end de dianétique, deux longues journées où elles ont été initiées à l’Audition, une technique qui rappelle l’hypnose, où l’auditeur, par ses questions, aide la personne auditée à revivre des traumatismes pour les effacer de sa mémoire.
L’expérience les a secouées. «Tu embarques tellement dans ton histoire, tu as les yeux fermés, tu vois les choses, c’est comme si tu te projetais un film dont tu es le héros et tu racontes ce que tu vois, a dit une des collaboratrices de JE. L’auditeur te demande de toucher des choses. Tu deviens très concentrée sur les textures, les odeurs, les sons, comment tu te sens. L’auditeur te demande de te concentrer sur ta douleur. Il faut que tu la vives cette douleur.» À la fin, l’auditeur fait un décompte de 5 jusqu’à 0 et claque des doigts, comme en hypnose.
L’émission consacrée entièrement à la scientologie montre aussi comment l’église utilise des organisations qui se prétendent indépendantes d’elle, pour promouvoir ses idées et les propager dans différentes couches de la société.
scorpy- Admin

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Re: La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
d'apres ce que j'en ai entendu ce n'est qu'un genre de pyramide ou seul ceux au sommet s'enrichissent . cette secte dit aux gans ce qui veulent entendrent et leur fait un genre de lavage de cerveau un peu comme raëll cé du pareil au même.
scorpy- Admin

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Re: La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
Oui spécial et c'est méchant.
Abaisser les gens pour pouvoir les utiliser.
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passiflore- Messages: 1675
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Re: La Scientologie s’en prend à un journaliste de JE
La nébuleuse scientologie étend son influence au Québec
Le système d’administration développé par L. Ron Hubbard s’appelle WISE, World Institute of Scientology Enterprises. Et pour le principal expert en scientologie au Canada, le professeur Stephen A. Kent, de l’Université d’Alberta, scientologie et WISE ne font qu’un.
WISE n’est d’ailleurs à son avis qu’une partie de la nébuleuse scientologue. WISE (gens d’affaires), Narconon (lutte contre la toxicomanie), Criminon (lutte contre la criminalité), la Commission des Citoyens pour les droits de l’Homme (antipsychiatrie), Applied Scholastics (éducation), toutes ces organisations défendent et font la promotion des idées du mouvement, tout en se prétendant indépendantes de l’Église.
« Ces programmes, explique le professeur Kent, et WISE en est un bon exemple, représentent pour la scientologie une façon de faire pénétrer ses soi-disant techniques dans la communauté d’affaires. L’objectif c’est de faire passer les manières et les idées de la scientologie. Les questions morales et la façon de s’occuper des critiques suivront. »
Faut-il revoir le statut de la scientologie au Canada?
L’Église de Scientologie bénéficie d’une exemption de taxes municipales grâce au statut de corporation religieuse que lui accorde le Québec. Le Canada lui reconnaît le titre d’organisme sans but lucratif.
De plus, Narconon, qui traite les toxicomanes avec les méthodes de Hubbard, a le statut d’organisme de charité. Les dons deviennent donc en partie déductibles d’impôt.
L’Église de Scientologie a refusé la demande d’entrevue de l’émission JE. Dans un courriel, un porte-parole explique que son mouvement répond aux critères et que « la décision prise par le gouvernement du Québec en 1993 de reconnaître la scientologie en tant que religion n’est donc pas matière à controverse ».
Au moins un politicien ne partage pas cet avis. La sénatrice Céline Hervieux-Payette se demande bien comment un mouvement déjà condamné pour escroquerie en bande organisée en France et pour abus de confiance en Ontario en 1992 a pu, un an plus tard, obtenir le statut de corporation religieuse au Québec.
« En Ontario, ils ont fait une enquête en profondeur pour découvrir qu’ils avaient infiltré différents ministères et la GRC. » La sénatrice se dit « atterrée » de voir qu’une organisation comme l’Église de scientologie bénéficie d’un tel traitement.
Le système d’administration développé par L. Ron Hubbard s’appelle WISE, World Institute of Scientology Enterprises. Et pour le principal expert en scientologie au Canada, le professeur Stephen A. Kent, de l’Université d’Alberta, scientologie et WISE ne font qu’un.
WISE n’est d’ailleurs à son avis qu’une partie de la nébuleuse scientologue. WISE (gens d’affaires), Narconon (lutte contre la toxicomanie), Criminon (lutte contre la criminalité), la Commission des Citoyens pour les droits de l’Homme (antipsychiatrie), Applied Scholastics (éducation), toutes ces organisations défendent et font la promotion des idées du mouvement, tout en se prétendant indépendantes de l’Église.
« Ces programmes, explique le professeur Kent, et WISE en est un bon exemple, représentent pour la scientologie une façon de faire pénétrer ses soi-disant techniques dans la communauté d’affaires. L’objectif c’est de faire passer les manières et les idées de la scientologie. Les questions morales et la façon de s’occuper des critiques suivront. »
Faut-il revoir le statut de la scientologie au Canada?
L’Église de Scientologie bénéficie d’une exemption de taxes municipales grâce au statut de corporation religieuse que lui accorde le Québec. Le Canada lui reconnaît le titre d’organisme sans but lucratif.
De plus, Narconon, qui traite les toxicomanes avec les méthodes de Hubbard, a le statut d’organisme de charité. Les dons deviennent donc en partie déductibles d’impôt.
L’Église de Scientologie a refusé la demande d’entrevue de l’émission JE. Dans un courriel, un porte-parole explique que son mouvement répond aux critères et que « la décision prise par le gouvernement du Québec en 1993 de reconnaître la scientologie en tant que religion n’est donc pas matière à controverse ».
Au moins un politicien ne partage pas cet avis. La sénatrice Céline Hervieux-Payette se demande bien comment un mouvement déjà condamné pour escroquerie en bande organisée en France et pour abus de confiance en Ontario en 1992 a pu, un an plus tard, obtenir le statut de corporation religieuse au Québec.
« En Ontario, ils ont fait une enquête en profondeur pour découvrir qu’ils avaient infiltré différents ministères et la GRC. » La sénatrice se dit « atterrée » de voir qu’une organisation comme l’Église de scientologie bénéficie d’un tel traitement.
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