Humains à vendre sur Internet

Humains à vendre sur Internet

Jusqu’à maintenant, les esclaves étaient la seule catégorie d’humains que l’on pouvait vendre et acheter. Aujourd’hui, la marchandisation du corps humain, souvent créée par les individus eux-mêmes, se banalise sur la toile, comme en témoignent ces quelques exemples.



En mai dernier, on apprenait que Nathalie Dylan (un pseudonyme), cette jeune Américaine de 22 ans qui, quelques mois plus tôt, avait mis sa virginité aux enchères sur Internet, avait trouvé preneur pour la modique somme de 3,7 millions de dollars. Originaire de Sacramento, en Californie, la jeune femme avait eu cette idée plutôt inusitée afin de parvenir à financer ses études en psychologie et se trouver un appartement. La publication de son offre ayant été refusée par eBay, Nathalie décida de passer par l’entremise du site Web d’une maison close légale du Nevada afin d’éviter tout problème juridique. Elle s’était réservée le droit de choisir parmi les différentes offres les plus élevées celle qu’elle allait retenir, pour éviter que l’expérience ne tourne au traumatisme.


Nathalie Dylan, telle que vue sur le Web.


L’hymen ayant depuis, semble-t-il, perdu de la valeur sur le marché virtuel, une deuxième jeune fille, Alina Percea, une Roumaine de 18 ans, a quant à elle cédé sa virginité en mai dernier à un quadragénaire italien pour seulement… 10 050 euros (16 000$). Certificat médical à l’appui, elle avait posté une annonce sur un site allemand, elle aussi dans le but de payer ses études.

La plupart des offres sur Internet par contre ne concernent pas la vente de la virginité, mais plutôt celle d’organes… Malgré l’illégalité de la pratique, on peut ainsi trouver sur Internet des reins, des poumons, de la moelle et même des œufs ou des bébés à vendre pour des prix variant entre quelques milliers et un million de dollars.

Déjà, en mars 1999, Tomas Kovacs, un avocat américain, avait été accusé d’essayer de vendre un bébé de dix semaines par l’internet pour $60 000. Les autorités avaient été alertées par des parents potentiels qui avaient vu l’annonce sur des sites d’adoption. La mère, d’origine hongroise et alors âgée de 26 ans, avait accouché de son bébé à Budapest et avait enregistré l’enfant avec un père américain (disparu depuis), ce qui avait permis tant à l’enfant qu’à la mère d’entrer légalement aux États-Unis.

Depuis 1999, le site Ronsangels.com, créé par le photographe Ron Harris, permet aux internautes de miser en ligne sur les « œufs » de l’un ou l’autre des « anges » (des jeunes mannequins) qui illustrent son site. Les offres débutent à 15 000$ et c’est bien sûr l’internaute à la mise la plus élevée qui l’emporte. La clientèle ? Des hommes fortunés qui veulent que leur progéniture hérite un peu de la beauté des femmes dont les œufs humains sont ainsi mis en vente. Depuis, on a vu proliférer des offres marchandant des œufs pour 50 000 $.

Le premier rein à avoir été mis aux enchères sur eBay date de 1999. Le site avait interrompu la vente juste comme l’organe venait de trouver preneur pour 5,7 millions de dollars. Aujourd’hui, on trouve sur Internet des milliers d’offres semblables à celle-ci, trouvée sur un site marocain , sous le titre Vends_tous_mes_organes_mise_a_pas_mon_coeur (sic) : « Je suis un jeune Homme Français de 19ans en parfait état de santé souhaitant vendre mes organes à toute personne se trouvant dans le besoin. »





Se vendre sur Internet, ou vendre une partie de soi ou de quelqu’un d’autre, relève un peu du geste de dernier recours. Un peu comme la prostitution temporaire, où l’idée est de mettre un peu d’argent de côté en attendant des jours meilleurs, les vendeurs sont souvent des personnes désespérées, qui ont perdu leur emploi et qui croulent sous les dettes. On peut s’inquiéter de ce phénomène croissant, d’autant plus que le ralentissement de l’économie mondiale risque de pousser davantage de gens à recourir à ce type de solutions extrêmes (et illégales) pour survivre, comme c’est présentement le cas entre autres en Espagne et en Inde.

Mais toutes les histoires de vente sur Internet ne sont pas toujours sordides. Certaines personnes, comme Nicael Holt, ont trouvé des façons plutôt cocasses de se vendre : en 2007, ce jeune étudiant australien avait mis en vente sur eBay, non pas son corps, mais tout ce qui allait autour et tout ce qui le définissait socialement, c’est-à-dire son identité, son travail, ses effets personnels, ses amis (50 amis proches et plus de 170 relations), ses passions et ses responsabilités. Le tout s’était vendu pour $5 500, après une mise de départ de $5. L’acquéreur, dont l’identité est restée inconnue, a ainsi obtenu non seulement la planche de surf, les vêtements, les CD, le téléphone et l’ordinateur de Holt, mais aussi ses amis, sa famille et… son travail de vendeur de fruits itinérant.

Et comme tout a un prix, il peut être parfois utile de connaître le sien. Pour ce faire, on se rend sur le site www.humanforsale.com et on passe le test. Alors, combien valez-vous ?

Je viens d'avoir une idée!!! S'il y a des preneurs pour des petites rides je vends les miennes!!!! Comme quelques unes sont apparues à cause de mon sourire, elles valent assez chères par contre celles qui sont entre mes yeux, je les laisserais aller pour une injection de botox...

Rides à vendre, rides à vendre...y aura autres choses éventuellement, mais chaque chose en son temps.

La vente d'organes existe depuis longtemps sur internet..mais ce quiest le plus caché...cest la provenance réelles des ces organes... reins, foie ect. Trop souvent les étinérants ce vont tuer ou mutilé durant leur sommeil ..aux mexique des milliers dEnfants sans abri ce font tué pour ce faire voler leur reins ou les yeux ect...