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 À la une des journaux [Myriam et Aaron]

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Myriam C. Le Grand
~ Même la plus Sublime des Roses peut avoir des Épines


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MessageSujet: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Jeu 16 Déc - 17:48

Une semaine... une semaine s'était écoulée depuis qu'elle avait croisée Aaron alors qu'elle marchait dans les rues du Camden town et qu'ils s'étaient beaucoup rapprochés l'un de l'autre. Évidemment, comme ils avaient été au musée ensemble et qu'ils avaient marché dans la rue main dans la main, les magasines à potin en avaient profité pour vendre beaucoup d'exemplaire en les mettant à la première page. On pouvait lire des trucs du genre: La nouvelle flamme de la reine du grand écran Myriam LeGrand ou encore: Une célèbre actrice prise sur le vif avec son nouvel amoureux. Plein de gros titres dans le même genre qui avait fait sourire Myriam au début, mais qui finit par lui déplaire. Elle n'aimait pas que les gens parlent d'Aaron et d'elle, c'était leur histoire à eux, leur bout de chemin, elle ne voulait pas que tout ce qu'ils faisaient se retrouve dans les journaux. Elle voulait garder Aaron pour elle seule, c'était sans doute égoïste, mais c'était ainsi.


Mais bon, cette fois, elle n,avait pas pu empêcher les dirigeants des magasines de publier tous leurs ragots et leurs rumeurs sur Aaron et elle et depuis une semaine déjà, elle n'avait pas eu de nouvelles de lui. Elle avait donc passé la semaine à se demander si Aaron ne donnait pas de nouvelles à cause des magasines. Peut-être que finalement, il n'avait pas tant aimé que ca de se retrouver à la une des journaux et qu'il ne voulait plus l'approcher pour ne plus que cela se reproduise... Ou alors, peut-être qu'il avait changé d'avis et qu'il ne voulait plus être avec elle parce que le fait qu'il soit apparu dans les journaux en sa compagnie avait fait en sorte que des filles bien plus belle qu'elle se sont intéressées à lui et donc il n'avait plus besoin d'elle. Bref, il y avait beaucoup de scénarios qui trottaient dans la tête de Myriam depuis une semaine et elle devait absolument voir Aaron pour se libérer l'esprit de tout ca.


Un bon matin, elle décida d'aller le voir pour mettre tout cela au clair. Évidemment, elle ne savait pas où il restait, elle ne pouvait donc pas aller le voir chez lui. Par contre, elle savait où il allait pour ses cours, donc elle se dirigea vers son école, histoire de le surprendre à la fin des cours. Elle se prépara à partir de chez elle et se regarda dans le miroir. Elle était jolie, elle avait une robe jaune et blanche qui lui donnait un air enfantin qui lui allait à ravir:



Ensuite, elle prit les clés de sa voiture sur le comptoir de la cuisine et descendit jusqu'au stationnement. Elle démara sa voiture en trombe et partie de la même manière. Elle était un peu fâchée et un peu apeurée, elle ne savait tellement pas ce qui se passerait, mais elle devait agir. Dès qu'elle le verrait, elle lui ordonnerait de la suivre et elle lui dirait de lui montrer où il restait. Une fois chez lui, elle lui parlerait, elle allait lui demander pourquoi il avait pas donner de nouvelles, si c'était parce qu'il ne voulait plus d'elle ou qu'il avait trouvé mieux. Oh oui, elle lui en parlerait. Plus elle approchait de l'école d'Aaron, plus elle lui fermait son coeur tant que la situation ne serait pas réglée. Elle avait mal, et elle reconnaissait que trop bien cette souffrance. elle ne l'avait ressentie qu'une seule autre fois... Et ca c'était très mal terminée pour elle. Finalement, elle arriva devant l'école au même moment où Aaron s'approchait du trottoir. Elle siffla pour qu'il regarde dans sa direction puis elle s'adressa à lui.



- Aaron! Monte dans la voiture!


Sa voix était distante, presque froide, mais ne laissait place à aucune réplique. Mais en fait, elle avait simplement l'air d'une fille pressée qui voulait que son ami se dépêche, donc les gens autour ne remarquèrent rien et furent plutôt étonnés, pour certains du moins, qu'une femme aussi canon vienne chercher Aaron. Elle attendit qu'il soit dans le véhicule puis elle redémarra et quitta l'école.


- Où reste-tu? On s'en va chez toi.


Aucune chance qu'il réplique et qu'il ose la contre-dire. Le visage fermé, elle n'avait pas l'air de vouloir plaisanter ni de se faire argumenter. C'était un coté de sa personnalité qu'il n'avait pas encore vu mais qu'il allait voir... La vraie elle, du moins, celle qu'elle était généralement avec tout le monde sauf lui. Mais aujourd'hui, même lui n'y échapperait pas. Elle le regarda et attendit qu'il lui réponde. Ensuite, elle se dirigea vers chez lui en silence. Elle était partagée entre plusieurs émotions et elle tentait par dessus tout de rester calme, mais il valait mieux pour Aaron qu'il l'amène chez lui directement lorsqu'ils seraient arrivés et ce, sans poser de questions, sinon Myrie n'était pas certaine d'arriver à se contrôler...

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Directrice de la Salvare Schola ; Princesse des Ténèbres




«Je croyais que l'amour était une perte de temps,
Grâce à toi, je ne le pense plus maintenant.
Ensemble, nous apprendrons ce qu'est l'amour,
S'apprivoisant un peu plus à tous les jours.»






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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Jeu 16 Déc - 18:43



Cela faisait une semaine que je n'avais pas vue Myriam. Cela me soulais un peu j'avais besoin d'elle, mais à force de penser à elle. J'en avais oublié le principal, la semaine qui allait suivre serait chargé. Les premières examens blanc. Un calvaire. Car même si je connaissais l'histoire, mes cours, les questions étaient précises. Très précises. Alors, même le weekend, ce fut la merde la vrai merde. Des heures à essayait d'assimiler des centaines de dates, des heures à essayait de réviser. Mais aussi des heures à réfléchir devant une fenêtre ouverte, la clope à la main.

Y penser, y réfléchir. Moi et Myriam, c'était dur, j'avais du mal à comprendre. Et avec tout le bruit qu'avait fait notre relation ... Il était vraiment dur d'apprendre, ou même d'accepter. Et puis, depuis que je n'étais plus avec elle, les maux de tête c'était amplifié. La merde absolue.

Aujourd'hui était le dernier jour d'examen blanc. Pourtant le stresse continuait à monter. Alors ce matin là. Je ne passai pas beaucoup de temps à m'habiller. Jean, converses, T-shirt blanc, veste. Pas vraiment de recherche, j'avais une barbe de trois jours, l'air complètement défoncé et les cheveux toujours aussi décoiffé. Je quittai enfin ma chambre, descendant les escaliers en silence. Sortant dans la rue pour prendre mon bus. Et puis le train-train quotidien, métro, marche et enfin cours. Quatre heures d'interrogation, trente minutes de pause et enfin de nouveau deux heures. Inutile de vous dire que j'étais des plus heureux lorsque je franchis la porte de l'école. Pouvoir enfin dormir et penser à aller voir Myriam.

Allumant une cigarette devant les portes de l'école, j'avais encore cent mètres à faire pour arriver aux trottoirs. Accompagné de quelques connaissances, nous échangeâmes nos intuitions. Comme beaucoup, j'étais loin d'avoir réussi. Peu de temps, trop à faire. J'avais un peu peur d'avoir les résultats. Mais cette peur devient presque ridicule lorsqu'on me siffla. Me retournant pour découvrir la voiture. Et merde. Me prendre en flagrant délit. Cigarette à la main, je la donnai au mec le plus proche.

M'avançant fébrilement vers la voiture, je me sentis oublier d'y pénétrer lorsque la conductrice me l'ordonna. M'asseyant sur le côté passager, je n'osai pas bouger. Ni même broncher. Elle semblait froide, distante, voir dangereuse. Elle redémarra furieusement. Je lui aurais bien demandé de ralentir, mais je pense qu'elle m'aurait tué.

    — Où reste-tu? On s'en va chez toi.
    — Sud de East End, 2ème rue, au 32 …


Nous restâmes silencieux durant tout le trajet. Et même lorsque nous arrivâmes, nos échanges restèrent inexistant. Ouvrant alors la porte, je pensai que trop tard l'état de ma chambre, pire encore, ce qu'elle contenait. Je fis alors une erreur en essayant de lui barrer la route, car elle monta les escaliers plus furieuses que jamais. Allez savoir comment elle sut, mais elle fonça vers la dernière chambre. Y rentrant instinctivement. J'étais mort. La suivant avec appréhension, je refermai la porte derrière elle. Ma chambre n'était pas extrêmement grande, mais elle avait beaucoup d'avantage. Comme un mur vierge ou j'avais pu mettre de nombreuses étagères. Les couleurs n'étaient pas vraiment gaie, noir et rouge. Et puis au fond, face à mon lit, une baie vitré. Face à mon lit. Légèrement dans une corniche, on pouvait clairement voir que c'était là que je vivais. Paquet de clope sur le rebord de la fenêtre, bouquins, feuilles. D'ailleurs, ma chambre entière étaient remplie de fragment de mes cours. Et puis, par endroit des photos, ma mère généralement.

Sur mon bureau, les magazines people de ma belle-mère. Elle m'avait gentiment agressé lorsqu'elle m'avait vu en première page. Des pages saccagés par les talents d'artiste. Mon visage, bien souvent recouvert d'encre. Ma chambre était bien en bordel, pourtant, aucuns vêtements sur le sol, tous était rangé dans mon dressing.

Hors-mis cela, mon bureau, dans un coin sous les combles, portait les affres de ma vie. Clopes, briquet et surtout, de nombreuse boites de médicament. J'étais un vrai drogué... De plus sur ma table de chevet dans une petite boite, un sachet d'herbe. Elle allait tous voir, elle allait me tuer. Surtout avec la photo de Sarah et moi, une photo ou nous étions plus que défoncé sur les plages de Bristol. Elle qui me fessait tout oublié. Car c'était avec elle que j'étais le plus souvent défoncer... Cette relation avec elle était purement amicale. Mais j'avais peur que Myriam l'appréhende différemment. Il fallait que je réponds, que je détourne son attention de tout ce qui pourrait me griller


    — Je ... J'ai ...


Pourquoi n'arrivais-je pas à parler ? Pourquoi étais-je tétanisé ? Je n'avais rien fait pourtant, j'avais juste peur. Peur part cette relation qui n'était pas habituelle pour moi. Reculant vers ma porte, je finis ma basculer la tête en arrière. Fermant les yeux. Elle allait me planter, et cela m'apprendra à aimer.


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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Jeu 16 Déc - 19:39


— Sud de East End, 2ème rue, au 32 …


Elle n'avait pas rêvé, elle l'avait vu en train de fumer juste avant de le siffler pour qu'il la rejoigne. Silence noir, silence mortel, pendant tout le trajet. Heureusement, Myriam connaissait bien Londres et elle sut sans problème où il restait. Elle roulait vite, ce n'était pas dans ses habitudes, mais elle n'avait hâte que d'une seule chose, d'arriver chez Aaron, de se défouler et d'enfin comprendre. Le coeur serré dans sa poitrine, elle avait un mauvais pressentiment, un très mauvais pressentiment en fait. Ils arrivèrent finalement. Myriam se stationna et débarqua de l'auto. Il ouvrit la porte mais comme s'il se souvenait qu'il y avait quelque chose qu'elle ne devait pas voir, il lui barra la route. C'est à ce moment là qu'elle comprit. Il cachait quelque chose... ou quelqu'un là-haut. Furieuse, elle se faufila et monta les marches deux par deux.


Sans même savoir pourquoi, elle se dirigea ensuite automatiquement dans la chambre du fond. Elle y entra et Aaron ferma la porte derrière elle. La chambre était d'une grandeur moyenne, avec un mur où on trouvait plusieurs étagères. Les murs étaient rouges et noirs, c'était de jolies couleurs aux yeux de Myriam, mais elle ne pensait pas à cela. La chambre était jolie, mais Myriam appercut quelque chose qui la renfrogna davantage. Sur le bord d'une fenêtre se trouvait un paquet de cigarettes, elle se doutait qu'il en rachèterait après avoir jeter le sien avec elle, la semaine d'avant, mais elle ne pensait pas vraiment qu'il continuerait. Elle avait voulu croire qu'il arrêterait, mais il fallait croire qu'elle s'était trompée. Elle était furieuse, et maintenant décue d'Aaron.


— Je ... J'ai ...



Il n'arrivait pas à rien dire et il reculait vers la porte, rejetant la tête en arrière, silencieux. Tant pis. Myriam était occupée de toute facon, elle regardait partout. En faisant le tour de la chambre d'Aaron, elle vit plusieurs choses: des cigarettes, des briquets, des boîtes de médicaments, un sac de drogue mais surtout une photo d'Aaron avec une autre femme, sur une plage. Ce fut le coup de grâce, la colère laissa place à la tristesse et elle sentit ses jambes flagoler. Elle s'effondra sur le sol, entoura son corps de ses bras et se mit à pleurer. Des larmes, des larmes et des larmes. Elle n'arrivait pas à rien faire d'autre. Elle fixait la photo d'Aaron et de cette fille et elle pleurait. Elle sentit qu'Aaron s'approchait, comme pour savoir si elle ne s'était pas blessée en tombant, mais elle ne réussit qu'à crier:


- NE ME TOUCHE PAS!


Elle était folle de rage, elle avait le coeur en miette et elle ne pouvait pas croire que cela lui arrivait encore une fois. Elle avait essayé d'ouvrir son coeur de nouveau, elle lui avait donné une chance et il venait de faire exactement la même chose que l'autre. Il venait de lui briser le coeur. Il n'avait rien dit, mais la photo était très compromettante. Peut-être que ce n'était qu'une amie, ou que la photo avait été prise il y a longtemps, mais avec tous les scénarios qu'elle s'était imaginée plus tôt, c'en était trop pour elle. Elle regarda Aaron, lancant des éclairs de ses yeux, puis elle se remit à crier.



- POURQUOI? POURQUOI?

Le deuxième pourquoi s'étouffa dans sa gorge. Elle était incapable de parler, elle fixait toujours la photo en pleurant, incapable de faire autre chose. Allait-il comprendre ce qui lui arrivait? Allait-il savoir pourquoi elle réagissait ainsi? Peut-être que oui, peut-être que non, tout dépendait de lui. Chose certaine, Myriam elle, était maintenant dans un état catatonique. Elle avait cessée de pleurer, mais elle observait toujours la photo sans rien dire. Elle était maintenant partie très loin dans sa tête... Très très loin dans son esprit. Ce serait un vrai miracle que de la ramener dans la réalité...

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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Jeu 16 Déc - 20:33



Lorsque son regard se posa sur la photo de moi et Sarah, je sentis la crise arriver. Non elle ne serait pas chez moi, mais bel et bien chez Myriam qui semblait avoir perdu la raison. S'écroulant au sol en larmes, je compris une chose. Elle devait vraiment se sentir mal. Comme moi à présent. Mon coeur se serrait peu-à-peu. Alors je m'avançai vers elle. J'avais peur que la chute ne l'ai blessé. Pourtant, lorsque que je fus assez prés, elle réagit violemment :

    — NE ME TOUCHE PAS!


Reculant d'un coup je manquai de me prendre mon bureau dans les reins. Je n'étais vraiment pas doué. J'étais perdu, je n'arrivais pas à comprendre comment elle pouvait-être jalouse de Sarah. C'était juste Sarah, elle n'avait rien à craindre elle. C'était juste une amie, rien qu'une amie. Certe nous avions couché ensemble, mais c'était il y a des années, et aujourd'hui, je ne ressentais plus rien pour elle. Ok, il ne valait mieux éviter de lui dire que nous avions couché ensemble. Je pense qu'elle m'aurait littéralement tué.

    — POURQUOI? POURQUOI?


Sa voix venait de s'étouffer. Et puis plus rien. Plus de cris, plus de larme, juste un visage humide et fermé. Elle ne m'écouterait pas. Alors, je décidai de faire du bruit. De la secoué, vu qu'elle semblait si loin de moi. Saisissant alors le premier livre que je trouvai, je le jetai par terre avec violence. Et comme je l'avais deviné. Le bruit ramena Myriam à la réalité. Mon regard était juste exaspéré. Je ne comprenais vraiment pas les filles. Pourtant, je ne devais pas être sec. Je la perderais pour de bon si je me révélais sous mon vrai visage.


    — Elle s'appelle Sarah, c'est mon unique amie de Bristol, elle connait mon secret, cette photo à 4 ans. Et ... Si je n'ai pas donné de nouvelle c'est que je n'ai ni ton numéro, ni eut le temps de le faire... J'ai eu une semaine d'examen blanc ... Mais j'avais surtout peur de venir chez toi ... De n'être qu'un jouet de passage... Voilà pourquoi


Portant instinctivement une main à ma bouche, je me sentis tremblant. Ca n'allait pas lui plaire. Mais vu que j'étais de plus en plus stressé ... Il n'y avait qu'un moyen de me calmer. Ou du moins d'occuper mon esprit. Je passai donc devant Myriam, me dirigeant vers cette grande fenêtre. M'asseyant alors dans l'encadrement, je l'ouvris avant de prendre mon paquet de cigarette le plus proche. Il n'y avait que comme-ça que je me calmais. Prenant alors une cigarette, je la portai à mes lèvres avant de l'allumer. L'air de plus en plus froid s'écrasa peu à peu sur ma peau. Le regard perdu dans la vue de Londres, j'espérais, inconsciemment, faire réagir Myriam.

Je ne toussais plus. La fumée avait depuis longtemps fait ses marques dans mon organisme. Depuis trop longtemps j'avais cédé à cette arme mortelle. Avoir honte ? Pas vraiment, j'étais juste amère envers moi-même. Amère de pensé que jamais je n'allais arrêter. Car jamais j'oublierais mon stresse. J'aurais toujours besoin d'évacuer. Toujours besoin de fixer ce paysage. Le regard aussi vide que ma volonté.


    — Je ... Je suis loin d'être la personne qu'il faut pour toi. Je pourrais juste arrêter en ta présence ... Et encore ... Tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils ... Tu ne devrais même pas me considérer ...



J'étais lâche. Lâche de penser à moi. Lâche de ne pas être à sa hauteur. La voir ainsi m'avait fait comprendre que je n'arriverais jamais à la satisfaire. Je serais toujours en dessous. Et j'aurais beau l'aimer comme un fou, rien ne changera. Je resterais un mec dont-elle a eu pitié. Un mec qui l'a déçu. Un mec qui l'a blessé. Et puis je n'étais pas irremplaçable. J'étais justement quelqu'un de facilement échangeable. L'anonymat était habituel pour moi.

J'aurais aimé lui dire tous ca. Mais la. J'étais surtout bloqué sur le ville. Sentant de plus en plus le vent s'inviter dans mon intimité. Voyant mes mains tremblez par le manque de nicotine. Une nouvelle bouffée. De nouveau cette sensation amère. Etais-je aussi mauvais que cela ?




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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Jeu 16 Déc - 21:47

Quand elle lui avait crié de ne pas la toucher, Aaron s'était reculé d'un coup, elle lui avait fait peur, il ne devait pas s'attendre à ce que sa douce Myriam réagisse aussi violemment. Pourtant, c'était le cas. Elle avait le coeur en miette, mais plus que cela, elle était enragée, si elle avait eu cette fille en avant d'elle, là, maintenant, elle lui aurait arrachée le coeur de ses mains, elle l'aurait déchiquetée en morceaux. Bref, elle lui aurait fait beaucoup, beaucoup de mal. Ce qui est bien, quand on a vécu plus de 2 000 ans, c'est qu'avec tout ce temps libre, on peut perfectionner certaines choses, comme l'art de la torture par exemple. Mais après un moment, les larmes avaient cesser et Myriam était entrée dans un état catatonique, elle était perdue dans son propre monde, revivant ce fameux jour où elle s'était fait brisée le coeur pour la première fois.


Elle fut tirée de sa torpeur par un bruit sourd qui la fit sursauter. Elle regarda autour d'elle et vit qu'un livre était maintenant par terre. Elle releva son regard vers Aaron, un regard contenant toutes les souffrances du monde, puis elle le reporta vers le livre et encore vers lui. Elle faisait tranquillement le lien entre le livre par terre, le bruit sourd et Aaron et son air exaspéré. C'était lui qui avait jeté le livre par terre, et ce dernier avait fait un bruit sourd en touchant le sol et c'est ce bruit qui l'avait sortit de sa torpeur. Elle s'assoya comme il faut sur le sol et s'étira pour que sa tête touche le plancher. Elle avait besoin de respirer comme il faut, sinon elle allait bientôt manquer d'air. Peu de temps après, Aaron s'adressa finalement à elle, ces premiers mots depuis qu'elle avait piquer une crise.


— Elle s'appelle Sarah, c'est mon unique amie de Bristol, elle connait mon secret, cette photo à 4 ans. Et ... Si je n'ai pas donné de nouvelle c'est que je n'ai ni ton numéro, ni eut le temps de le faire... J'ai eu une semaine d'examen blanc ... Mais j'avais surtout peur de venir chez toi ... De n'être qu'un jouet de passage... Voilà pourquoi



Une amie... une simple amie. Qui vivait dans son ancienne ville... IL n,avait pas pu lui donner de nouvelles parce qu'il n'avait pas son numéro, pourquoi elle aurait juré qu'elle le lui avait donné quand ils s'étaient croisés la première fois. Mais la raison la plus importante, c'était qu'il était en examen. Voilà pourquoi elle n'avait pas eu de ses nouvelles. Et il avait eu peur de n'être que quelqu'un de passage pour elle. Comment pouvait-il croire une telle chose? Comment pouvait-il penser un seul instant qu'elle le considérait comme un jouet de passage? Elle lui avait raconté son histoire, du moins une partie de son histoire, et il osait penser qu'elle se moquait de lui? Décidément, il ne la connaissait pas bien du tout.


Puis, Aaron porta la main à sa bouche en tremblant et se dirigea vers la fenêtre. Il prit une cigarette et l'alluma dans l'intention de la fumer. Pourtant, Myriam ne bougea pas. Elle assimilait encore tout ce qu'elle venait d'entendre. Stupéfaite par la réponse de celui qu'elle aurait voulu aimer. Puis le froid commenca à s'installer dans la chambre et Myriam se mit à avoir froid. Elle finit par se relever, frictionna ses bras un court instant, puis secoua sa tête doucement afin de sortir complètement de sa torpeur de tout à l'heure. Restant debout au même endroit où elle était auparavent, sans regarder Aaron, elle ne bougea pas lorsqu'il s'adressa à elle de nouveau.


— Je ... Je suis loin d'être la personne qu'il faut pour toi. Je pourrais juste arrêter en ta présence ... Et encore ... Tu ne devrais pas te mettre dans des états pareils ... Tu ne devrais même pas me considérer ...


Encore ce genre de parole. Il n'arrêtait pas de dire ce genre de conneries. Qu'il n'était pas fait pour elle. Quoique, cette fois-ci, il avait rajouté qu'il ne pourrait pas arrêter de fumer la cigarette, peut-être un peu en sa présence mais même encore là, il pourrait flancher. Il avait continué sur une autre phrase mais ne l'avait pas terminé. Après un moment, elle finit par se retourner vers lui. Elle s'approcha, le visage livide, mais surtout vide de toute émotion. Elle approcha d'Aaron et sans rien dire, elle prit à son tour une cigarette et l'alluma. Elle prit une bouffée, elle passa cette fois. Elle en prit une deuxième, elle passa aussi. Au final, elle finit la cigarette en un temps record. Puis, elle sortit, à son tour cette fois-ci, une bouteille de son sac. Mais elle, s'était du rhum. Elle ouvrit la bouteille et en but une énorme gorgée. Et une autre. Et encore une autre. Elle était tellement petite qu'elle ne tolérait pas l'alcool et sa bouteille de rhum était relativement élevé en pourcentage, elle finit rapidement par sentir l'engourdissement. Elle sourit, contente d'avoir eu ce qu'elle voulait. Puis, elle regarda Aaron et s'adressa à lui.



- Arrête de dire ca, arrête de te voir de façon aussi négative, bordel de merde! Aaron! Pourquoi c'est si dure à croire que je puisse être sincère? Pourquoi tu veux pas juste croire que je puisse vraiment t'apprécier? Que je puisse vraiment vouloir être avec toi? Je ne suis pas la petite fille parfaite que tu crois que je suis! Je suis bien plus que ca et je voudrais que tu le vois, que tu réalise que je ne suis pas meilleure que toi, bien au contraire! Arrête de penser que tu ne vaux rien comparée à moi, ca me tape sur les nerfs!


Elle s'était enfin réveillée, Elle avait parlé d'une voix exaspérée, de sa vraie personnalité. Elle avait besoin encore d'alcool. elle ouvrit sa bouteille de nouveau et bu encore deux trois gorgée, ca faisait beaucoup de bien. Puis, comme si elle se souvenait du pourquoi elle s'était effondrée tantôt, elle se sentit honteuse. Elle baissa la tête et lui reparla d'une voix piteuse, une petite voix remplit de culpabilité.


- Je suis désolée pour tantôt, quand j'ai vu la photo, après avoir passé la semaine à me dire que tu ne me donnais pas de nouvelles parce que tu avais trouvé quelqu'un de mieux que moi, j'ai eu tellement mal que je me suis effondrée. J'ai crue que tu tenais plus à elle qu'à moi, que c'était à cause d'elle que tu ne m'avais pas parlé cette semaine... J'ai cru que tu m'avais mentit, que tu n'avais pas été sincère quand on s'est vu la semaine passé et que tu ne voulais pas vraiment de moi...


La voix de Myriam était maintenant pleine de tristesse et des larmes recommencaient à couler sus ses joues. Elle avait eu si peur de le perdre! Tellement, tellement peur! Et son pauvre coeur qui s'était brisé en deux en voyant la photo, la douleur qu'elle avait ressentie, c'était horrible. Elle se mit à pleurnicher, comme une fillette, totalement perdue. Elle avait si mal, elle n'aurait jamais crue que ca lui arriverait encore une fois.


- J'ai eu tellement mal quand j'ai vu la photo, mon coeur s'est brisé, j'ai arrêté de respirer, j'ai cru que mon monde entier venait de s'écrouler. Tu n'as pas le droit de me faire subir ca, cette douleur là, je ne veux plus jamais la revivre Aaron, plus jamais! C'est si douloureux, si horrible. J'ai cru que j,allais mourir. J'ai cru... J'ai crue que je t'avais perdu...


Sa voix chevrotait, elle tremblait, pleurait, elle devait être affreuse à regarder et pourtant elle en avait rien à cirer. Tout ce qu'elle voulait, c'était que cette douleur parte, qu'elle recommence à se sentir comme avant avec lui. Elle voulait revivre les moments de bonheurs de la semaine dernière, pas les moments de tristesse d'aujourd'hui.

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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 5:03




J'avais cru rêver. Elle venait de s'approcher dans le but de me prendre une cigarette qu'elle alluma. Tirant de trois bouffés en teste, elle finit par consommer cette dernière en entier. Quelque peu sidéré, je n'arrivais plus à réagir. J'étais comme perdu dans ce qui se déroulait face à moi. Et elle ne s'arrêta pas là. Sortant ainsi une bouteille de son sac. Une bouteille de Rhum. Étrangement, la voir m'imitait me blesser, elle n'avait pas le droit. Pas le droit de jouer ainsi avec sa vie. De jouer avec ce qu'elle avait devant elle.

Souriant sous l'effet de l'alcool, elle remonta le regard vers moi. J'étais loin d'être heureux, au contraire. Mon regard et moralisateur au possible, je n'acceptais pas qu'elle puisse se dégrader ainsi. Elle perdait sa valeur, sa classe, à essayer des choses qui n'étaient pas fait pour elle.

    — Arrête de dire ca, arrête de te voir de façon aussi négative, bordel de merde! Aaron! Pourquoi c'est si dure à croire que je puisse être sincère? Pourquoi tu veux pas juste croire que je puisse vraiment t'apprécier? Que je puisse vraiment vouloir être avec toi? Je ne suis pas la petite fille parfaite que tu crois que je suis! Je suis bien plus que ca et je voudrais que tu le vois, que tu réalise que je ne suis pas meilleure que toi, bien au contraire! Arrête de penser que tu ne vaux rien comparée à moi, ca me tape sur les nerfs!



Arquant les sourcils devant sa tirade, j'avais du mal à la croire. Déjà que mon estime de moi n'était pas très grande, aujourd'hui j'étais loin de me sentir mieux grâce à son discours. Au contraire. Le malaise s'était agrandi. La voir se bafouer pour tenter de me faire revenir à la raison était douloureux. Surtout pour moi.

Reprenant alors de l'alcool, je sentit de la haine monter en moi. Mon regard se faisant un instant menaçant. Qu'elle y touche encore une fois et elle aurait la plus belle surprise de sa vie. J'étais le seul à pouvoir me flinguer sans remords. Pourtant, lorsqu'elle reprit la parole, toute animosité quitta ma voix. J'avais mal. Mal qu'elle pense cela. Mal qu'elle me croit assez mesquins pour la vouloir un jour, pour après l'abandonner.


    — Je suis désolée pour tantôt, quand j'ai vu la photo, après avoir passé la semaine à me dire que tu ne me donnais pas de nouvelles parce que tu avais trouvé quelqu'un de mieux que moi, j'ai eu tellement mal que je me suis effondrée. J'ai crue que tu tenais plus à elle qu'à moi, que c'était à cause d'elle que tu ne m'avais pas parlé cette semaine... J'ai cru que tu m'avais mentit, que tu n'avais pas été sincère quand on s'est vu la semaine passé et que tu ne voulais pas vraiment de moi...


Se remettant à pleurer, je me penchai pour prendre la bouteille d'alcool. L'éloignant le plus possible de Myriam je comptais bien lui faire comprendre qu'elle seul pourrait m'éloigner. Mais pour le moment, je devais la ramener à la raison. Couper l'effet de l'alcool dans son sang. Alors sans un mot je me dirigeai vers elle, lui attrapant le bras pour l'entrainer dans mon sillage. Silencieux, presque froid, je chuchotai un maigre : "Excuse moi". Mais de quoi ? De ce que j'allais faire dans quelques secondes. La faisant alors sortir de ma chambre le l'emmenai à la salle de bain.

Elle ne semblait pas avoir compris. Car elle n'opposa aucune résistance lorsque je la fis rentrer dans la bouche. Elle était toujours à semi présente. Et lorsque je m'approchai d'elle, rentrant moi aussi dans la douche. Elle sembla reculer. De peur ? D'hésitation ? Ou d'interrogation ? Je décidais de répondre, enfin, à ses questions silencieuses.


    — Je veux être sur que tu seras bien présente pour avoir une chance de te faire comprendre.



Sans attendre d'avantage, je me penchai vers elle pour accéder au mécanisme de la douche. Ne prenant pas la peine de mettre de l'eau chaude, j'ouvrais les robinets à fond. En quelques secondes des litres d'eau froide s'abattirent sur nos tête. A en voir par le visage de Myriam, elle semblait avoir compris. Heureusement. Et puis. Lorsque je lus qu'elle était vraiment revenue, je pris son visage entre mes mains.

L'embrassant alors comme-ci cela faisait des années que je ne l'avais pas vu. L'embrassant comme-ci ma vie en dépendait. J'exprimais tout l'amour et la fidélité que je pouvais lui porter. L'importance de son existence, l'importance de son amour. Je l'aimais comme un fou. Et elle devait le comprendre maintenant. Notre baiser dura un certain temps. Du moins le temps qu'elle réalise que je n'étais pas son ennemie, que je n'allais pas la poignarder dans le dos. Et puis, mes mains retrouvèrent les robinets. Mes lèvres toujours ancré à la belle.

Coupant progressivement l'eau, mon échange avec elle prit aussi fin. Sortant alors de la douche j'attrapais une serviette que je lui lançai. Elle devait me détester de l'avoir mouillé ainsi. Mais j'avais eu le mérite de regagner son attention et surtout, de la ramener réellement sur terre.


    — Je ne te lâcherais pas, je te l'ai promis Myriam. Et personne ne pourra se mettre entre nous. Sauf toi. Mais moi, je ne t'abandonnerais jamais ... Du moins de mon vivant.



Entendait par la que j'allais mourir. Et que lorsque cela arriverait, je ne pourrais que l'abandonner. Je quittai alors la salle de bain, revenant dans ma chambre ou je fermai la fenêtre et montai le chauffage. Tirant de mon dressing des affaires sèches et propres je reviens dans la salle de bain. Posant les vêtements sur un meuble.

    — Désolé de t'avoir mis sous une douche froide, mais je ne savais plus quoi faire pour être sur que tu m'écoutes... Ma demi-soeur est trop petite, ma belle-mère n'a pas vraiment la mode dans le sang, et elle va surtout me dégommer si je touche à ses affaires. Alors je n'ai que mes vêtements à te proposer. Le temps que les tiens sèches... Tu n'auras qu'à me rejoindre dans ma chambre ...



Refermant la porte derrière moi, j'avais désigné de la tête le sèche serviette, là ou elle pourrait faire sécher ses vêtements. De retour dans la chambre, une serviette à la main, je la passai sur ma tête. Mettant fin au gouttes glissants sur mon dos. Retirant alors ma veste, t-shirt et jean, je les posai sur le chauffage derrière mon bureau. Me dirigeant de nouveau vers le dressing, je me sechais une dernière fois. Éliminant ainsi l'humidité restant sur mon corps. Enfilant un nouveau jean, je pris alors une t-shirt avec un col en V, gris foncé, et un gilet à col montant. Pourtant je ne les passais pas.

Préférant prendre les médicaments que j'avais oublié de prendre ce midi. Je les avalais, avec l'unique bouteille d'eau de ma chambre. Regardant alors par la fenêtre. Je vis mon vieux voisin rentrer chez lui. Il ne m'aimait pas, il me prenait pour un toxico. Il n'avait pas tort, mais j'étais surtout malade. Je finis par mettre mon t-shirt et mon gilet. J'avais assez exposé mon torse pour aujourd'hui. Maintenant j'espère juste une chose ... Que Myriam m'excuse tout ce que je venais de faire et ça .... c'était pas gagné.




Je suis diabolique, je sais ...
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 9:07


Quand elle s'était mise à boire après avoir fumer une cigarette, Aaron lui avait lancé un regard moralisateur, comme s'il n'aimait pas ce qu'elle faisait. Pourtant, elle faisait la même chose que lui, ou à peu près. Et à ses paroles, il avait arquer les sourcils, va savoir pourquoi. Myriam avait repris de l'alcool, en ce moment elle en avait besoin. C'était extrèmement rare qu'elle agisse ainsi, mais ce n'était pas impossible. Boire était une solution pour elle lorsqu'elle se sentait vraiment, mais vraiment pas bien. En 2 300 ans, cela lui était peut-être arrivé même pas une dizaine de fois de vouloir se saouler pour oublier. En reprenant de l'alcool, Myriam vit que le regard d'Aaron s'était fait menacant pendant un instant. Elle lui renvoya le même genre de regard, sauf qu'elle, son regard était réellement dangereux. Mais elle finit par arrêter de le regarder ainsi et lui reparla.


Quand elle s'était mise à pleurer, après avoir voulu demander pardon pour son attitude, Aaron avait prit la bouteille d'alcool pour l'éloigner de Myriam le plus possible. Myriam étouffa un «Mais» avant de se taire. tant pis, elle retournerait chez elle et finirait les nombreuses bouteilles qu'elle avait cachée un peu partout dans son appart pour des jours comme celui-ci. Seulement, après avoir éloigner le rhum, il s'approcha d'elle, attrapa son bras et l'amena avec lui ailleurs que dans sa chambre en chuchottant un «Excuse moi» froid. Tellement engourdie, Myriam ne sentit presque pas la pression sur son bras, mais elle pouvait quand même sentir qu'Aaron n'était pas content. Elle ne comprenait pas pourquoi il s'excusait, c'était elle qui c'était mal comportée, pas lui. Mais il finit par l'amener dans la salle de bain. Myriam ne comprenait plus rien, elle se laissa embarquer dans la douche, trop engourdie pour réfléchir.


Mais ensuite, Aaron s'approcha d'elle et entra dans la douche à son tour. Myriam recula, soudainement apeurée. Qu'est-ce qu'il allait faire? C'était pour ca qu'il voulait s'excuser, il voulait... il voulait quoi au juste? La première idée qui vint à l'esprit de Myrie ne lui plut guère. Deux dans une douche, ce n'était jamais bon signe quand on n'était pas d'accord.


— Je veux être sur que tu seras bien présente pour avoir une chance de te faire comprendre.


C'était ce qu'il avait dit pour expliquer la présence de Myriam sous la douche. Malheureusement, elle comprit trop tard ce qu'il avait l'intention de faire, car il s'était déjà penché vers elle pour aller ouvrir les valves afin que l'eau coule. Elle se retrouva donc très rapidement trempée de la tête aux pieds, l'eau froide continuant de couler sur elle. J'Avais compris qu'il tentait de me réveiller, de me sortir de ma torpeur. Cela la réveilla immédiatement, mais avant qu'elle n'ai pu signifier sa colère et son mécontentement, Aaron prit son visage entre ses mains et l'embrassa. Mais il ne l'embrassa pas comme la semaine dernière, oh non. Il y avait tant d'amour dans son baiser, il essayait de lui montrer, par l'entremise d'un simple baiser, à quel point il tenait à elle. On aurait dit qu'ils ne s'étaient pas vu depuis plusieurs années, tellement la passion était présente dans son baiser. C'est là qu'elle comprit qu'il ne comptait pas la laisser partir, que pour rien au monde il ne la remplacerait par une autre femme.


Puis, tout en continuant de l'embrasser, Aaron alla fermer les robinets, puisque l'eau coulait toujours sur leurs têtes. L'eau finit par s'arrêter, tout comme leur baiser. Presque aussitôt, Aaron sortit de la douche et alla chercher une serviette pour la lui lancer. Elle l'attrapa, encore sous le choc de l'intensité de leur baiser et de sa signification pour Aaron.


— Je ne te lâcherais pas, je te l'ai promis Myriam. Et personne ne pourra se mettre entre nous. Sauf toi. Mais moi, je ne t'abandonnerais jamais ... Du moins de mon vivant.


Les paroles d'Aaron résonnait encore dans sa tête, en mode répétition, lorsque ce dernier avait quitté la salle de bain et elles résonnaient encore lorsqu'il revint la voir. Tout ce temps, elle était restée dans la douche, la serviette à la main, la bouche entre-ouverte, stupéfaite de ce qui s'était passé quelque minutes plus tôt, ce qu'il avait dit résonnant dans sa tête. Aaron s'adressa de nouveau à elle et elle l'écouta, sortant de sa surprise.


— Désolé de t'avoir mis sous une douche froide, mais je ne savais plus quoi faire pour être sur que tu m'écoutes... Ma demi-soeur est trop petite, ma belle-mère n'a pas vraiment la mode dans le sang, et elle va surtout me dégommer si je touche à ses affaires. Alors je n'ai que mes vêtements à te proposer. Le temps que les tiens sèches... Tu n'auras qu'à me rejoindre dans ma chambre ...



C'est vrai. Il fallait qu'elle se change, elle était trempée de la tête aux pieds. Quand Aaron referma la porte derrière lui, elle sortie de la douche, et, comme un automate, enleva ses vêtements afin de les faire sécher. Elle s'essora à son tour et entreprit de mettre les vêtements qu'Aaron lui avait laissé. Puis, elle se regarda dans le miroir. Avec l'effet de l'eau, les cheveux de Myriam était maintenant frisé. Il y avait bien longtemps qu'elle ne les avait pas laissé comme ca. Elle flottait un peu dans les vêtements d'Aaron, qui, malgré sa maladie, était quand même plus grand qu'elle, mais elle s'y sentait bien. Assez pour avoir un petit sourire en coin en se regardant dans le miroir.


Puis, elle réalisa qu'il venait de la mouiller de la tête aux pieds et que c'était sa faute si ses cheveux étaient frisés. Elle se renfrogna, elle détestait être mouillée de la sorte, mais par dessus tout, elle détestait que ses cheveux soient dans un tel état. Elle sortit de la salle de bain et entra dans la chambre d'Aaron. Il était là, il l'attendait. Elle s'approcha et grogna de désaccord. Pourtant, elle ne pouvait pas être fachée, pas après le baiser qu'il venait de lui donner. Elle s'approcha de lui, le regard plein de mécontentement.



- Tu n'aurais pas dut me mettre sous la douche comme ca... Je déteste ressembler à un caniche!


Superficielle? Oui. Mais que voulez-vous, elle avait les cheveux tellement frisés qu'elle avait vraiment la crinière d'un caniche. Et elle haissait ca au plus haut point, la mode étant aux cheveux lisses comme de la soie. Mais elle se rapella le baiser qu'Aaron lui avait donné sous la douche et elle sourit. Elle s'approcha de lui et le gifla, mais pas très fort, juste un peu.



- Ca, c'est pour m'avoir mit sous la douche...


Puis, elle l'embrassa tendrement.


- Ca, c'est pour m'avoir embrassé tout à l'heure pour me montrer que tu tenais à moi.


Myriam sourit en coin et regarda Aaron dans les yeux. Impossible de rester fâchée après lui alors qu'il l'avait embrassé comme jamais on ne l'avait embrassé.


- Je n'aime pas que tu te dévalorise Aaron, tu dis que tu ne me laisseras jamais tombé, que la seule chose qui pourrait se mettre entre nous, c'est moi, mais si tu pense une telle chose, c'est que tu n'as pas compris que jamais je ne pourrais vouloir que tu t'en aille loin de moi.


Elle s'approcha d'Aaron encore un peu et se mordit la lèvre. Elle voulait trouver un moyen de lui montrer qu'elle tenait vraiment à lui, un moyen de faire en sorte qu'il se rendre compte qu'il ne devait pas la laisser partir, car même s'il disait le contraire, Myriam était certaine qu'il pouvait la laisser tomber pour une fille plus belle qu'elle. Et il n'y avait que dans un seul domaine où elle était réellement douée pour retenir un homme avec elle si c'était ce qu'elle voulait. Elle approcha d'Aaron, l'embrassa tendrement tout en avancant, ce qui fit reculer Aaron, puis, lorsqu'elle fut certaine de son coup, elle le poussa gentiment sur son lit et se positionna par dessus lui. Elle continua à l'embrasser passionnément et parcourut son corps du bout des doigts. Elle aurait voulu attendre, mais c'était le seul moyen pour s'assure qu'il allait rester avec elle...

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«Je croyais que l'amour était une perte de temps,
Grâce à toi, je ne le pense plus maintenant.
Ensemble, nous apprendrons ce qu'est l'amour,
S'apprivoisant un peu plus à tous les jours.»






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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 16:39



Myriam me rejoignit enfin dans la chambre. Portant les vêtements que je lui avais prêté. J'eus alors du mal à cacher le sourire qui s'afficha sur mon visage. C'était clairement différent de ce qu'elle portait en venant ici. J'avais eu raison de craindre sa colère, car elle ne semblait pas du tout d'accord. Me regardant avec mécontentement, je m'attendais vraiment à une réprimande. Car lorsqu'elle rompit le silence. Ce ne fut pas pour me féliciter.

    — Tu n'aurais pas dut me mettre sous la douche comme ça... je déteste ressembler à un Caniche.


Je ne comprenais vraiment pas les femmes. Je n'avais pas pensé à mes cheveux, j'avais plus pensé au froid. Mais pas à mes cheveux. Et puis elle me surprit. S'approchant de moi elle me gifla. Portant, par réflexe, une main à ma joue, je la regardai avec interrogation. Elle jouait avec le feu, j'avais horreur qu'on me gifle.

    — Ca c'est pour m'avoir mis sous la douche



Ok, vu sous cet angle, mais j'avoue que je n'avais pas aimé cette gifle. Ça m'énerver. Mais Myriam me reprit de cours. M'embrassant tendrement, elle me fit oublier toute gêne. L'émotion qu'elle y avait mis était différente de mon baiser. Plus soutenue, mais plus tendre. Agréable comme toujours. Pourtant elle y mit fin. Je devais m'y attendre, après tout, elle n'allait pas le faire toute sa vie, mais quand même.

    — Ca c'est pour m'avoir embrassé tout à l'heure pour me montrer que tu tenais à moi.



Elle ne m'aura pas fait la tête bien longtemps. Et heureusement pour moi. Et puis, je vis bien qu'elle voulait rajouter quelque chose. Elle avait donc autre chose à souligner. Hors-mis dire la vérité, je n'avais pas fait grand-chose. A moins que ce soit au sujet de la drogue présente dans ma chambre, mais elle n'aurait pas eu se regard. Elle m'aurait tué visuellement. Voir tué tout court.

    — Je n'aime pas que tu te dévalorise Aaron, tu dis que tu ne me laisseras jamais tombé, que la seule chose qui pourrait se mettre entre nous, c'est moi, mais si tu pense une telle chose, c'est que tu n'as pas compris que jamais je ne pourrais vouloir que tu t'en aille loin de moi.



Au final, ce ne fut que pour relever mon manque de confiance qu'elle reprit la parole. Il allait-être difficile de se faire confiance si l'un comme l'autre avions peur que l'autre nous lâche. On n'avancerait jamais. Confiance confiance ... Embrasse moi pour une fois. En réalité ce ne fut pas la confiance, mais Myriam qui le fit. Elle s'avança davantage vers moi. Se mordant la lèvre inférieur. Je ne sais pas pourquoi, mais je craignais qu'elle me prenne de cours comme d'habitude.

Elle m'embrassa, de nouveau. S'approchant tellement que je dus reculer. Pourtant, mes lèvres étaient toujours ancrées aux siennes. La tendresse laissa doucement place à la passion. J'avais peur de comprendre ou Myriam voulait en venir. Mais je ne pouvais pas lutter. Elle finit par me pousser doucement sur mon lit. Se posant au-dessus de moi. Elle continua de m'embrasser. Et puis, elle fit ce qu'il ne fallait pas vraiment. Elle parcourut mon corps du bout des doigts. Provoquant frissons et désir.

Mes mains se posèrent sur ses hanches, avant de remonter dans son dos. J'étais totalement hypnotisé. Complètement sous le charme. Me redressant lentement, j'étais assis à présent, elle sur moi. Ce n'était pas innocent. La belle brune m'avait fait comprendre qu'elle ne voulait plus de mon gilet, ni même de mon t-shirt. Me retrouvant torse nu, elle le parcourant avec ses doigts, puis ses mains. Nous nous arrêtions pas, nous étions lancé. Pourtant, je sentais naitre en moi une sensation étrange. Sans comprendre, je me focalisais de nouveau sur Myriam. Lâchant ses lèvres pour son cou. Passant alors mes mains sous ses vêtements. Je m'amusais à frôler sa peau.

Elle reprit les rênes, m'allongent de nouveau. Se faisant plus présente. Comme le désir qui obsédé mon esprit. Retournant alors la situation à mon avantage, ce fut à mon tours de l'allonger. Passant mes doigts entre sa poitrine, j'avais l'intention de lui enlever les vêtements superflu.

Une nouvelle fois cette gêne. L'identifiant enfin. Je cessai de l'embrasser. Me redressant d'un coup, un peu paniqué parce que j'avais compris. J'allais faire une connerie. Passant alors mes deux mains sur mon visage s'essayais de retrouver mes esprits. J'étais fou d'elle, mais pas assez pour tous gâcher pour mon seul plaisir.


    — Je suis désolé, mais ... Je me suis juré de ne pas me précipiter avec toi ... Et même si j'ai réellement envie de toi ... Je ne veux pas tous gâcher... désolé.



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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 17:15

Myriam avait caressé doucement le corps d'Aaron, elle voulait tout faire pour le garder près d'elle, pour être certaine qu'il ne la laisserait jamais tomber. Elle n'avait rien de mieux que les autres, du moins à ses yeux, mais elle savait que, niveau sexe, elle assurait. Forcément, elle avait 2 300 ans d'Expérience... Quoiqu'il en soit, elle se dit qu'en couchant avec lui, il resterait avec elle, car il voudrait toujours en ravoir. C'est pourquoi elle l'avait couché sur le lui et l'embrassait passionnément. Aaron ne s'y opposa pas, car il mit ses mains sur les hanches de Myriam, avant de les remonter dans son dos. Lentement, il avait finit par se redresser, il était maintenant assis et Myriam était agenouillée par dessus lui, son regard dans le sien. Prise d'un élan de passion, elle retira rapidement la veste d'Aaron, puis son t-shirt. Elle comptait bien enlevé tout ce qui était superflu. Elle caressa doucement sa peau, maintenant sous ses doigts, et elle vit qu'Aaron en frissonnait de plaisir et cela la fit sourire. Ce n'était que le commencement. Il n'avait encore rien vu...


Après un moment, Aaron descendit ses baisers, passant des lèvres de Myriam à son cou, tout en mettant ses mains sous les vêtements de cette dernière afin de frôler sa peau. Ce fut à son tour à elle de frissonner de plaisir. Il faisait par exprès, mais elle le laissait faire, c'était tellement bon. Elle caressa doucement les cheveux d'Aaron et l'embrassa passionnément. Ce n'était plus que pour le convaincre de rester avec elle qu'elle agissait désormais, elle obéissait également à ses désirs. Elle le voulait, de toute son âme, elle le désirait. Il y avait bien longtemps, à vrai dire, qu'elle n'avait pas éprouvé autant de désir pour quelqu'un. Et le jeu ne faisait que commencer. Reprenant le contrôle, elle le fit s'allonger de nouveau et elle l'embrassa avec fougue. Elle laissait aller ses pulsions et elle sourit lorsqu'Aaron décida qu'il prenait le contrôle en la retournant pour que ce soit elle qui soit couchée sur le lit.


Une fois cela fait, il passa ses doigts entre ses deux seins, par dessus la chemise qu'elle avait mise un peu plus tôt. Myriam frémissait, elle savait ce que serait la suite et elle avait bien hâte qu'il continue. Elle l'embrassa passionnément. Alors qu'il allait lui retirer ses vêtements, Aaron s'arrêta de l'embrasser et se redressa d'un coup sec. Il avait l'air paniquer. Il passa ses mains sur son visage comme s'il essayait de se réveiller. Myriam le regarda, stupéfaite. Mais qu'est-ce qui se passait? Ils étaient si bien partis pourtant! Se pouvait-il qu'il ne veuille pas d'elle finalement? Paniquée à son tour, mais pas pour les mêmes raisons, Myriam se recula sur le lit et s'asseoya, passant ses bras autour de ses jambes, le front appuyer sur ses bras. Elle tentait de respirer comme il faut, de faire cesser son coeur de battre aussi rapidement. Il fallait absolument qu'elle se calme, puisque de toute évidence, Aaron n'avait pas envie d'elle, enfin, pas assez pour continuer sur cette voie.


— Je suis désolé, mais ... Je me suis juré de ne pas me précipiter avec toi ... Et même si j'ai réellement envie de toi ... Je ne veux pas tous gâcher... désolé.



Elle fut rassurée, ce n'était pas parce qu'il n'avait pas envie d'elle, au contraire, c'était le cas, il venait de le lui dire. C'était simplement parce qu'il avait peur de tout gâcher, il ne voulait pas précipiter les choses. Étrangement, Myriam fut soulagée. Elle non plus ne voulait pas précipiter les choses, elle l'avait fait parce qu'elle pensait que cela ferait en sorte qu'il resterait avec elle, mais de toute évidence, elle n'avait pas besoin de faire une telle chose, puisqu'il ne souhaitait pas que les choses aillent aussi vite. Il fallait simplement qu'elle arrive à faire taire le désir qui venait de naitre en elle. Elle s'approcha d'Aaron pour mettre sa main sur la nuque de ce dernier. Elle effectua une légère pression sur la nuque du jeune homme pour l'attirer à elle et elle l'embrassa tendrement. Elle le fit s'allonger par dessus elle et lui parla doucement à l'oreille.


- Tu n'as pas à être désolé Aaron, c'est ma faute. Je n'aurais pas dut faire une telle chose. Je... J,ai cru que c'était le seul moyen pour te garder avec moi, mais en vérité, moi non plus je ne veux pas brusquer les choses entre nous. Mais en même temps, tu fais naitre en moi un tel désir, je ne sais pas si je pourrai continuer à me contrôler longtemps ainsi. Et pourtant, je ne veux pas m'éloigner de toi et m'empêcher d'être avec toi que pour ne pas céder...


Elle le regarda dans les yeux, il était si beau, malgré sa maladie. Même si une partie d'elle aurait souhaité continuer, une autre partie savait qu'il valait mieux tout arrêter avant de tout gâcher. Elle l'embrassa quand même en caressant le dos d'Aaron, puisque la veste et l t-shirt de ce dernier se trouvaient encore sur le sol. En tournant la tête vers le plancher pour voir justement où était la moitié des vêtements d'Aaron, elle aperçût les cigarettes et compagnie et fut mécontente. Elle émit un tout petit grognement et regarda son bien-aimé.



- Je ne ferai aucun commentaire sur le fait que dans ta chambre, il y a bien des choses qu'un adolescent de 17 ans n'a pas le droit d'avoir...


Elle ne voulait pas se disputer avec lui, pas après la crise de tantôt. Ils s'étaient bien assez disputer comme ca pour aujourd'hui. Même si Aaron avait tout arrêté, il se trouvait encore au dessus d'elle et elle en profita pour l'embrasser passionnément. Elle se demandait quoi écouter, sa tête qui lui disait de ne rien faire, ou son coeur qui voulait qu'elle succombe à ses désirs malgré tout... Étrangement, elle ne voulait pas se lever, pas sortir du lit d'Aaron, elle voulait rester là, mais sans pour autant faire l'amour avec lui... Juste se couchée près de lui et le caresser un peu, juste aller un peu plus loin... Elle l'embrassa encore une fois, elle souhaiterait que tout reste toujours comme cela. Si toutes les disputes finissaient aussi bien, voir encore mieux, elle se demandait si elle n'aimerait pas qu'il y ai des disputes plus souvent...

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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 19:10




J'avais eu du mal à faire taire ce qui me secouait. Mais elle ne m'aida pas. Elle s'était rapprochée de moi, m'attirant vers elle pour m'embrasser. Posant alors mes deux mains de chaque côtés de la tête de Myriam, je répondais à son baiser. Me laissant faire durant quelques secondes. Et puis elle approcha sa bouche de mes oreilles.

    — Tu n'as pas à être désolé Aaron, c'est ma faute. Je n'aurais pas dut faire une telle chose. Je... J,ai cru que c'était le seul moyen pour te garder avec moi, mais en vérité, moi non plus je ne veux pas brusquer les choses entre nous. Mais en même temps, tu fais naitre en moi un tel désir, je ne sais pas si je pourrai continuer à me contrôler longtemps ainsi. Et pourtant, je ne veux pas m'éloigner de toi et m'empêcher d'être avec toi que pour ne pas céder...



J'eus du mal à cacher le fait que couché, serait pour elle le seul moyen de m'avoir. Blessé un cours instant par cette pensée, je finis par retrouver le sourire. Elle ressentait les mêmes choses que moi. Du désir, mais une envie de préserver notre relation. Pourtant, elle ne pouvait pas savoir à quel point je la désirais, là et maintenant. Si elle pouvait lire mes pensées, elle se serait senti violer.

Et puis elle me regarda dans les yeux. J'avais du mal à rester calme avec elle. J'étais vraiment fasciné par ce qu'elle dégagait. Par le présence qu'elle avait. Par ce qu'elle était. Elle m'embrassa en caressant mon dos. Provoquant une nouvelle salve de frissons. Elle finit par détourner le regard vers le sol de ma chambre. Emettant alors un grognement inquiétant. Elle finit par rebattre son regard vers moi.

    — Je ne ferai aucun commentaire sur le fait que dans ta chambre, il y a bien des choses qu'un adolescent de 17 ans n'a pas le droit d'avoir...


J'acceptai cette remarque avec plaisir. Elle avait compris qu'une prochaine dispute n'aiderais pas aujourd'hui. Elle m'embrassa de nouveau. J'aimais réellement ça. Et autant en une journée, c'était un miracle. C'était passionné. J'aimais ! M'allongeant sur mon lit j'attirais Myriam dans mes bras. Je n'avais pas envie de bouger. Juste de rester ainsi. Pourtant, le temps passeraient et nous devrions nous quitter. Mais pas maintenant. Pour le moment j'essayais d'être calme. Malgré mes envies grandissante. L'aimer ici et maintenant.


    — Il vaut mieux ne pas en faire ... Je suis trop imbibé pour décrocher en une nuit. C'est comme mes médocs, arrêter c'est dur.


L'embrassant au sommet de sa tête. Je n'arrivais plus à réfléchir. J'étais perdu, perdu dans mes émotions, perdu dans mes sentiments. Comment réussir à lui résister alors que mon corps était guidé vers elle. Comment refouler mon amour ? Pourtant mon esprit tenait bon. Il résistait. Faire face à ce qui était le plus faible, mais pourtant si important pour moi.


    — Tu penses qu'on n'arrivera qu'à avancer dans les disputes ? Ou l'on pourrait se voir sans peur, sans appréhension, mais en pleine confiance ?





J'avais peur de ne pas avoir le courage de lui faire pleinement confiance. J'avais toujours peur de la perdre des qu'elle me découvrirait que je n'avais pas une vie superbe. Car mon père allait finir par rentrer, comme ma belle-mère et ma demi-soeur. Et me découvrir à moitié à poil dans mon lit avec une star du ciné... J'allais pleuré. Et les remarques fuseraient. ?





Désolé fatigue, la je vais dodoté
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Ven 17 Déc - 20:03

Alors qu'elle l'avait embrassée, Aaron avait répondu en lui prenant son visage à deux mains pour l'embrasser à son tour. Myrie ferma les yeux, savourant ce doux moment. Dans sa tête, les images de ses désirs apparaissaient peu à peu. Elle imaginait tout ce qu'elle avait envie de faire avec Aaron et cela ne l'aidait pas à rester calme, malheureusement. Elle continua à l'embrasser, mais de plus en plus passionnément. Elle dut se contrôler, sinon elle aurait recommencer et ce n'était pas une bonne idée. Elle devait absolument respirer un bon coup pour se refroidir les idées. Elle serait capable de faire fi de ses désirs pour ne pas gâcher sa relation avec Aaron, elle devait être capable, elle n'avait pas le choix. Elle l'embrassa de nouveau en lui caressant doucement le dos, ce qui fit frissonner Aaron de nouveau. Myrie sourit, elle aimait lui faire cet effet par un simple toucher. C'était agréable et très flatteur de savoir qu'elle lui faisait autant d'effet, cela remontait la confiance qu'elle avait en elle.


La belle brune l'embrassa une nouvelle fois, puis Aaron s'allongea près d'elle sur son lit et l'attira vers elle. Elle accepta avec plaisir et se blottit dans ses bras avec bonheur. Myriam ferma les yeux. C'était le genre de moment dont elle voulait que l'instant soit gravé dans sa mémoire à tout jamais. C'était merveilleux. Elle mit sa tête au creux de l'épaule du bel humain, puis elle caressa son torse nu du bout des doigts. Elle adorait caresser sa peau, c'était agréable autant pour elle que pour lui. Sa peau était douce, très douce, presque étonnant pour un homme, mais relativement plaisant. Elle respirait son odeur, il était enivrant pour elle, pire qu'une drogue pourrait-elle même ajouter. Elle dut faire beaucoup d'effort pour ne pas lui resauter dessus. Incroyable à quel point elle avait envie de lui. Était-ce parce qu'elle ne l'avait pas vu depuis une semaine ou c'était la conséquence directe de la fin de la dispute? De la peur de l'avoir perdu? Elle n'en savait rien, mais son désir était bel et bien présent en tout cas.


— Il vaut mieux ne pas en faire ... Je suis trop imbibé pour décrocher en une nuit. C'est comme mes médocs, arrêter c'est dur.



Il avait raison, il ne valait mieux ne pas faire de commentaires, sinon ils recommenceraient à se disputer et elle ne voulait pas que cela arrive de nouveau. Myrie se demandait s'ils étaient destinés à se disputer ainsi sans arrêt, si ca irait de pire en pire au lieu d'aller de mieux en mieux. Elle se demandait si un jour, ils finiraient par se faire confiance et arrêter d'avoir peur de perdre l'autre. Après tout, lorsqu'ils apprendraient à se connaitre, qu'ils se raconteraient leur histoire personnelle au complet, qu'ils pourraient tout se raconter, à ce moment là, tout irait mieux, elle le sentait. Il fallait simplement qu'ils arrivent à se rendre jusque là. Au moment même où elle pensait à tout cela, Aaron devait penser la même chose, car il finit par s'adresser à elle.


— Tu penses qu'on n'arrivera qu'à avancer dans les disputes ? Ou l'on pourrait se voir sans peur, sans appréhension, mais en pleine confiance ?


Elle était exactement en train de penser la même chose. S'ils pensaient de la même façon, c'était déjà un bon commencement, non? Cela voulait dire qu'ils étaient sur la bonne voie et de penser cela lui fit plaisir. Elle regarda Aaron dans les yeux et lui sourit. Elle commenca par l'embrasser amoureusement, car oui, elle l'aimait, elle pouvait le dire maintenant. Avec les récents événements, elle ne pouvait pas le nier, elle l'aimait, il fallait simplement qu'elle recommence à faire confiance à l'amour, qu'elle recommence à faire confiance à un homme qui disait l'aimer. Elle répondit finalement à Aaron.



Je crois que tout ne pourra que mieux aller lorsqu'on aura apprit à se connaitre, lorsqu'on se sera tout raconté l'un sur l'autre et qu'on aura ainsi apprit à se faire confiance. Je sais que si on fait des efforts, on y arrivera. Il faut seulement arriver jusque là. On y arrivera bien un jour, je veux qu'on y arrive.


Myriam sourit et embrassa Aaron amoureusement. Elle était tellement bien dans ses bras. Alors qu'elle regarda dans la pièce, son regard se reposa sur la photo d'Aaron avec cette fille, cette Sarah. Ils semblaient beaucoup plus proche que de simples amis sur la photo, mais elle ne voulait pas poser des questions, elle ne voulait pas retomber dans la dispute. Elle détacha donc son regard de la photo et serra Aaron contre elle, comme pour se rassurer et dire a la photo: Il est à moi maintenant, pas touche. Puis, elle crue entendre le bruit d'une porte. Elle regarda Aaron et s'adressa à lui.


- Est-ce que je viens d'entendre une porte ou si c'est que dans ma tête?


Se pourrait-il simplement que se soit quelqu'un de sa famille? Elle n'y avait pas pensé jusqu'à maintenant, mais il ne vivait pas tout seul ici, si sa mémoire était bonne, il restait avec son père et sa famille. Elle ne connaissait pas, par contre, comment il s'entendait avec eux. Est-ce que leur relation était positive, négative? S'entendait-il bien avec eux ou pas? Elle ne savait pas, Aaron avait toujours été relativement secret sur sa vie jusqu'à présent. En tout cas, si vraiment elle avait entendu un bruit, il n'aurait pas le choix d'être un peu moins secret, car cela voudrait dire, forcément, qu'il y aura une rencontre entre Myrie et la famille d'Aaron, puisque la robe de cette dernière était encore dans la salle de bain, en train de sécher. Elle observa Aaron et lui reparla, car son visage avait changer, il semblait très inquiet, presque apeuré. Et elle détestait le voir comme ca....


- Tu semble étrange soudainement, comme si quelque chose clochait ou comme si quelque chose de mal était sur le point d'arriver. Est-ce que tout va bien?

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«Je croyais que l'amour était une perte de temps,
Grâce à toi, je ne le pense plus maintenant.
Ensemble, nous apprendrons ce qu'est l'amour,
S'apprivoisant un peu plus à tous les jours.»






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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Sam 18 Déc - 9:42




Elle m'embrassa de nouveau. J'adorais de plus en plus. Je pense qu'elle s'élevait bien plus haut que les drogues et autres matière illicite que je consommais. Elle était bien pire. L'avoir dans le sang n'était peu dire. Elle était bon mon esprit, dans mon coeur dans mon corps. Pour finir, elle répondit aux questions que je venais de poser. Elle y répondit s'y rapidement que j'eus l'impression que ces dit question l'avait déjà travers quelques minutes plutôt. Serions-nous sur la même longueur d'onde tous les deux ?

    — Je crois que tout ne pourra que mieux aller lorsqu'on aura apprit à se connaitre, lorsqu'on se sera tout raconté l'un sur l'autre et qu'on aura ainsi apprit à se faire confiance. Je sais que si on fait des efforts, on y arrivera. Il faut seulement arriver jusque là. On y arrivera bien un jour, je veux qu'on y arrive.


J'avais l'impression que nous passions notre temps à nous embrasser. Comme-ci les sept jours d'absences avaient fini par refondre nos liens si fragile. Et puis une porte claqua en bas. Manquant de me redresser d'un coup, je me rappelais que Myriam était sur moi. Mais elle avait de bonne oreille et elle n'avait pas loupé l'arriver d'un membre de ma famille.

    — Est-ce que je viens d'entendre une porte ou si c'est que dans ma tête?
    — C'est bien une porte ...



J'avais toujours était secret sur ma famille. Il faut dire qu'elle n'avait rien de très ... Familiale. Hors-mis ma mère qui m'avait plus ou moins abandonné, ii n'y avait personne que je considérais comme étant de ma famille. Il y avait juste des gens. Dont une qui me haïssait profondément. Ma belle-mère. Pas besoin de vous faire le topo, mais si je mourrai devant elle, elle ne bougerait pas le moindre orteil. Mais le fait que quelqu'un rentre, maintenant, alors que Myriam est encore là ... Ca me tétanisé complètement. Quelque soit le membre de ma famille, il ne manquerait pas de me traiter, et donc, j'allais être violent. Et ca ... Je ne voulais pas trop que Myriam le voit. Mais trop tard.

    — Tu semble étrange soudainement, comme si quelque chose clochait ou comme si quelque chose de mal était sur le point d'arriver. Est-ce que tout va bien?
    — Ne dis rien, même si ca te démange, ne répond pas !
    — Aaron ?! Ou es tu petit con !? On a reçu les résultats des dernières analyses... S'il annonce qu'il te reste moins d'un an, je pourrais enfin penser à refaire la déco de cette chambre que tu squattes !
    — Ca te ferais trop plaisir ! ... Puis m'adressant à Myriam, Ma belle-mère ... Désolé d'avance.


Je me relevais filant à la salle de bain pour récupérer la robe de Myriam que je déposais sur un de mes radiateurs. Et puis je soufflai un coup l'entendant monter les escaliers. Bien sur cette ... ne pouvais pas s'empêcher de parler. Et ce qu'elle allait dire ... M'énerva au plus au point. Je crus sincèrement que j'allais la tuer. De toute façon je devais avoir le regard noir et haineux que j'avais face à elle. Mais il faut dire que ce qu'elle venait de dire dépassa toutes mes imaginations.

    — Tu comptes te la taper quand ta star du cinéma, histoire que tu es un peu d'utilité ? Oh ... Bonjour



Ma belle-mère venait de rentrer dans ma chambre. Je n'arrivais toutefois pas à rire de la situation. Je ne pouvais pas éprouver autre chose que de la haine lorsque je la voyais. Ne pouvant toutefois pas laisser Myriam répondre à ma belle-mère. Je décidais de ridiculiser tellement la vieille peaux, qu'elle finirait par quitter les lieux. Vexer dans son âme, la vielle n'oserait plus venir nous emmerder pour un certain temps. Le temps pour moi de décompresser un minimum. Et surtout, le temps de réussir à redevenir un minimum civilisé:

    — Myriam je te présente la femme qui me déteste, car je suis le fruit du premier amour de mon père et qui plus est, l'enfant de la femme qu'il aime toujours. Belle-maman je te présente le premier, et contrairement à papa, unique amours de ma vie. Tu me fous une baffe maintenant ou quand ton visage aura une millième ride de plus ?


Ca n'avait pas loupé. J'avais été condescendant au possible. Ma voix elle-même dégageait la haine que j'avais pour cette femme. J'étais redevenu le salol que j'étais lorsqu'on s'approchait trop près de moi. Qui plus est, j'étais tellement énervé contre elle, que j'avais carrément avoué mes sentiments pour Myriam. Chose que je n'aurais pas fait en temps normal. Etant trop fragile avec mes sentiments. Et puis, cette femme qui me dégoûter me gifla. Violemment et avec mépris. Elle m'avait fait mal, mais j'en avais rien à foutre. La défiant à nouveau du regard.

    — Elle, elle sort et toi, je peux te jurer que tu vas regretter d'être né !
    — Elle, elle reste, toi tu dégages de ma chambre, tu n'es personne pour me donner des ordres !
    — Oh si, je suis la FEMME de ton père.
    — Et je suis le FILS de ton mari qui a promit, au passage, de veiller sur moi !




Retombant dans le silence. Elle lança un regard médisant à Myriam. J'eus beaucoup de mal à ne pas réagir. Il ne fallait pas que je rentre dans son jeu, je n'allais pas me rabaisser à son niveau. Et puis je vis l'enveloppe dans ses mains. Lui arrachant avec méprit je posai cette dernière sur mon bureau. Je ne voulais d'une chose, qu'elle dégage.



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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Sam 18 Déc - 10:27

— C'est bien une porte ...


Donc, Myriam n'avait pas halluciné, elle avait bien entendu une porte claquer. Qui était-ce? Elle l'ignorait, mais elle savait qu'elle ne tarderait pas à le savoir, car la chambre d'Aaron était beaucoup trop haute pour que ce dernier lui demande de se faufiler par la fenêtre pour sortir de sa chambre... HEureusement d'ailleurs, car elle n'avait pas envie de partir. Quoiqu'il en soit, Aaron semblait totalement tétanisé, il avait l'air perdu, comme s'il ne s'attendait pas à ce que quelqu'un arrive alors qu'elle était avec lui.


— Ne dis rien, même si ca te démange, ne répond pas !


Quoi? Mmmmm C'était tellement mal la connaitre que de penser qu'elle s'empêcherait de dire ce qu'elle pensait si elle en avait envie. Mais la voix d'Aaron semblait presque apeurée et fachée à la fois. Il était très étrange et Myriam en comprit que ses relations avec son père et la famille de ce dernier était loin d'être amicale. La famille de Myriam était morte depuis longtemps, mais cette dernière savait que parfois, les relations familiales pouvaient être tout ce qu'il y avait de plus étrange. Avant même que la jolie démone n'ai eu le temps de lui demander pourquoi, quelqu'un parla.

— Aaron ?! Ou es tu petit con !? On a reçu les résultats des dernières analyses... S'il annonce qu'il te reste moins d'un an, je pourrais enfin penser à refaire la déco de cette chambre que tu squattes !


Wouah. Pas sympa cette femme. Myrie sentait déjà son sang bouillir dans ses veines. Elle allait avoir beaucoup de misère à se contrôler, elle le sentait. En temps normal, si la femme ne s'était pas adressé à l'homme qu'elle aimait, sa réplique aurait pu la faire rire. EN temps normal, si elle ne venait pas d'insulter Aaron. Mais ce n'était pas le cas, c'était ce qu'elle venait de faire et Myrie fulminait. Pourtant, Aaron répondit du tac au tac.


— Ca te ferais trop plaisir ! ... Ma belle-mère ... Désolé d'avance.


La première phrase était pour la femme, la deuxième et la troisième pour elle. Ainis donc, c'était sa belle-mère... Elle était tout à fait le stéréotype que l'on voyait dans les comptes de fée: L'horrible belle-mère, la maratre, etc. Mais Aaron n'Avait pas besoin de s'excuser, il pouvait réagir viollemment contre sa belle-mère que ca ne dérangerait pas du tout Myriam. Elle comprendrait, au contraire, car malgré qu'elle ne la connaissait pas, Myrie était certaine qu'elle ne l'aimerait pas.


Aaron était ensuite allé chercher sa robe dans la salle de bain, il ne voulait vraiment pas que sa belle-mère sache qu'elle était là, de toute évidence. Il alla poser sa robe sur le radiateur et ensuite il souffla un coup. La belle-mère monta les escaliers, Myriam était désormais assise sur le lit, moins compromettant disons, mais elle avait toujours sur le dos les vêtements d'Aaron. Elle espérait que la belle-mère de son bien-aimé n'entrerait pas dans la chambre, car elle ne voulait pas causer d'ennui à Aaron. Toutefois, la belle-mère reparla à Aaron en criant toujours, vu qu'elle était loin encore.


— Tu comptes te la taper quand ta star du cinéma, histoire que tu es un peu d'utilité ? Oh ... Bonjour


Et Vlan! La pimbêche venait d'arriver dans la chambre, voyant Myriam sur le lit alors qu'elle venait de demander à son beau-fils quand est-ce qu'il se la taperait. Mais quelle utilité pourrait-il avoir s'il couchait avec elle? De toute évidence, la belle-maman avait pensé qu'elle jouerait les gentilles avec Myriam pour s'attirer ses faveurs, mais elle n'avait certainement pas pensé que Myrie serait dans la chambre de son beau-fils quand elle lui parlerait ainsi. Le visage qu'avait fait cette garce en entrant valait tout l'argent du monde, mais Myriam ne ria pas. Elle était furax et elle tentait comme elle pouvait de se contrôler.


— Myriam je te présente la femme qui me déteste, car je suis le fruit du premier amour de mon père et qui plus est, l'enfant de la femme qu'il aime toujours. Belle-maman je te présente le premier, et contrairement à papa, unique amours de ma vie. Tu me fous une baffe maintenant ou quand ton visage aura une millième ride de plus ?


Ouch. C'est qu'il avait de la répartit son Aaron. Elle aimait beaucoup. Elle lui en reparlerait une autre journée, quand la vieille peau ne serait plus là. Par contre, lorsqu'il la présenta elle à sa belle-mère, ce qu'il dit la stupéfa. Il venait carrément de dire qu'elle était l'amour de sa vie. Elle fut profondément touchée et son amour pour lui n'en fut que plus fort. Elle en était réellement amoureuse, elle le savait maintenant.


— Elle, elle sort et toi, je peux te jurer que tu vas regretter d'être né !


Labelle brune n'en revenait pas. Sous ses yeux, devant témoin, la belle-mère d'Aaron venait de le gifler et le regardait désormais avec mépris. Pire, elle osait dire à Aaron que Myriam devait sortir car il regretterait bientôt d'être né. Myrie fulminait, elle allait lancer une bonne réplique à la sauvagesse, mais Aaron fut plus vite qu'elle.


— Elle, elle reste, toi tu dégages de ma chambre, tu n'es personne pour me donner des ordres !


Bien dit mon coeur! Pensa Myriam. Jamais cette dernière n'avait été plus fière d'Aaron qu'en cet instant. Qu'il ose tenir tête à sa belle-mère, c'était tout simplement merveilleux. Elle était acariatre et méchante, elle méritait bien pire selon Myriam. Alors qu'elle pensait à tout cela, la conversation continuait entre le beau-fils et la belle-mère.


— Oh si, je suis la FEMME de ton père.


C'était la seule réplique qu'elle avait trouvé pour expliquer pourquoi elle avait le droit de lui donner des ordres. Seulement, elle était, justement,que la femme du père d'Aaron, pas sa mère. Techniquement, à moins d'avoir signer quelconque papier, elle n'avait aucun droit sur lui. Mise à part le foutre dehors si c'était sa maison à elle.


— Et je suis le FILS de ton mari qui a promit, au passage, de veiller sur moi !


Et bien, il veillait bien sur Aaron son père! Laisser sa seconde épouse agir ainsi avec son fils... Puis, labelle-mère d'Aaron lanca un regard méprisant à Myriam. C'était la goutte d'eau qui fit débordée le vase. La démone n'en pouvait plus, elle n'arrivait plus à se contenir. Elle s'était fait discrète depuis le début, mais là, elle allait exploser. Elle regarda Aaron tandis que ce dernier arrachait l'enveloppe des mains de la méchante belle-mère, puis elle attendit qu'il la regarde. Ensuite, elle lui jetant un regard d'excuse pour ce qu'elle allait faire, puis elle se leva et cria de toutes ses forces.


- CA SUFFIT MAINTENANT!


Bon. Maintenant, l'attention était sur elle. Elle regarda la belle-mère d'Aaron de son regard de glace. Sa voix était posée, mais pour Aaron, qui la connaissait bien, il pouvait sans doute sentir la colère de Myriam, même si la pimbêche ne le pouvait pas. Elle espérait simplement qu'Aaron ne l'empêche pas de continuer, car elle ne voulait pas le blesser. Voyant qu'il ne fit rien, elle recommenca à s'adresser à la belle-mère.


- Je ne vois pas en quoi le fait que votre beau-fils couche ou non avec moi est d'une quelconque utilité pour vous, puisque cela ne vous regarde en rien, madame. Par contre, ce que je vois, c'est que vous maltraitez l'homme que j'aime et voyez-vous, je n'apprécie pas qu'on s'en prenne à lui, que se soit quelqu'un dans la rue, un ami, ou encore un membre de sa famille.


Myriam était relativement près de la femme désormais et son regard lui jetait des éclairs. Elle avait beau être petite, Myriam dégageait une aura de danger et n'importe qui, à cet instant, aurait eu peur d'elle, et avec raison. En effet, elle luttait de toutes ses forces pour garder la démone en elle.


- Ce que vous faites, c'est de la violence psychologique madame. Hors une telle violence est inacceptable dans notre société actuelle et est passible de prison. Je suis témoin de ce que vous venez à l'instant de lui faire subir et je pourrais jurer que ce n'est pas la première fois que cela arrive. Par contre, c'était la dernière fois que vous mettiez la main sur lui, ca je peux vous le garantir. Si vous osez lever la main sur Aaron à nouveau, je peux vous jurer que vous le regretterez.


Sa voix s'était faites de plus en plus menacante, et c'était exactement ce qu'elle voulait, car ce qu'elle disait ne laissait place à aucune réplique. Elle était réellement menacante et surtout, réellement dangereuse. Après cette menace, Myriam reprit la parole, mais cette fois, sa voix était pleine de dégout et de mépris pour la femme à qui elle s'adressait.


- Votre vie doit vraiment être misérable pour que vous vous sentiez obligé de faire une telle chose. Rabrouer ainsi un adolescent de 17 ans alors que vous en avez clairement la mi-quarantaine passée, c'est d'un pitoyable. Je vous plains, mais cela ne m'empêchera pas d'intervenir si vous recommencez.


Elle prit une pause, laissant son insulte arriver au cerveau de la femme, puis elle continua.


- Comme vous l'avez si bien dit tout à l'heure, je suis une star du ciné, et par conséquent, je connais beaucoup, beaucoup de gens et j'ai droit à certains privilèges. Il me serait donc très facile d'aller voir votre employeur pour lui parler de ce que j'ai vu et entendu ici, aujourd'hui. Ou encore d'aller voir un bon ami dans la police, qui me doit une faveur parce que j'ai amené ces trois filles, des fans, sur le plateau de tournage d'un de mes films...


Une autre menace que Myriam laissa planer avant de reparler.


- Je vous conseille donc gentiment de sortir de cette chambre avant que je ne me fâche et mettre tout cela à exécution.


Reprenant un ton jovial, Myriam s'adressa à la femme comme pour clore la conversation.


- Sur ce, je suis ravie de vous avoir rencontré, au revoir madame.


Sarcasme, évidemment. Elle regarda la belle-mère en souriant puis se dirigea vers Aaron. Elle l'embrassa passionnément, sous les yeux de la garce, puis attendit de voir la suite... Elle espérait qu'Aaron ne lui en voudrait pas.

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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Sam 18 Déc - 12:52




J'avais craint durant toute cette confrontation que Myriam interviennent. Ce qu'elle finit par faire. Je ne pouvais pas lui en vouloir. J'avais eu moi-même beaucoup de mal à ne passer hausser le ton. Mais Myriam, elle, n'allait pas hésiter. Elle allait se lâcher. Prendre de cours ma belle-mère et moi-même par la même occasion.

    — CA SUFFIT MAINTENANT!



J'eus du mal à camoufler mon sourire. Oui, bien que je n'avais pas réclamé son aide, voir ma belle-piquer à vif était jouissif. Et puis elle s'embarqua dans une tirade qui prouva une chose. Je n'étais pas le seul à avouer mes sentiments sous l'effet des émotions. C'est vrais, je venais de sourire comme un idiot. L'homme que j'aime ... C'était bon de l'entendre dire de tel chose. Surtout après avoir découvert quelle famille de crétin j'avais. Myriam était à présent si près de ma belle-mère que je commençais à craindre le pire.

Serait-elle capable de la gifler ? ou pire encore ? Non elle continua à menacer. Lui disant ainsi que si elle voulait lever la main sur lui, elle allait le regretter. Par esprit de contradiction, la femme de mon père me regarda. Attendant surement que je réagisse. Mais non. J'haussai juste un sourcil, histoire de lui dire à quel point je me fichais de ce qui lui arriver. Au contraire, cela lui ferait les dents de tomber sur une fille qui avait du chien.

    — Votre vie doit vraiment être misérable pour que vous vous sentiez obligé de faire une telle chose. Rabrouer ainsi un adolescent de 17 ans alors que vous en avez clairement la mi-quarantaine passée, c'est d'un pitoyable. Je vous plains, mais cela ne m'empêchera pas d'intervenir si vous recommencez.?



Reprenant une pause, Myriam enchaîna de nouveau. La nouvelle menace qu'elle proféra fut certainement la meilleure, car rien n'importait plus que son statut social. Je n'avais jamais vu Myriam dans un tel état, pire encore, je ne l'avais jamais vu sous cet angle. C'est vrais qu'elle connaissait du monde. Mais je n'avais jamais pensé qu'elle pourrait les utiliser contre la moindre personne. Ma belle-mère allait devoir choisir entre son statut social, ou me faire chier. Et à en voir son visage. Me faire chier était certes très important, mais pas assez pour elle. Son statut social était le plus important.

    — Je vous conseille donc gentiment de sortir de cette chambre avant que je ne me fâche et mettre tout cela à exécution...Sur ce, je suis ravie de vous avoir rencontré, au revoir madame.




Complètement sous le choc de ce qu'elle venait de dire, j'acceptai avec plaisir le baiser de Myriam. Et puis un claquement de porte et quelques jurons. Elle était parti enfin. Cédant pour quelques minutes à mes désirs, je remerciai Myriam de la seul façon que j'avais en tête. Me faisant alors de plus en plus pressant, je poussai Myriam contre la porte de ma chambre. Non, je n'allais rien faire, du moins pas de suite. Mais j'allais compenser comme je pouvais. L'embrassant sans retenu, je finis par l'embrasser dans le cou.

J'espérais qu'elle comprenne que je ne lui en voulais pas. Alors après de longues minutes passaient à l'embrasser, je lui caressai la joue du revers de la main. Lui prenant enfin la main pour l'emmener avec moi. Prenant au passage la lettre sur mon bureau, je m'assis avec Myriam sur le lit.


    — Je te demande deux minutes. ?


Me relevant alors, je me dirigeai à l'opposé d'elle. Trop pudique sur les sujets comme ma maladie. J'ouvris la lettre en silence devant une fenêtre. Et ce que je lus fut sans appel. La rechute qui m'avait secoué il y a plus d'une semaine était le résultat de ma maladie. Elle avait gagné du terrain, encore et toujours. Et elle avait gagné du terrain sur ma durée de vie. Des mois en moins... Sauf si j'acceptais de rentrer à l'hôpital, ce qui était hors de question. Bref la merde. Et comme toujours la lettre de mon médecin, me priant de l'écouter.

Déposant alors la lettre dans un tiroir du bureau, je retournai sur mon lit ou je m'étalai de tout mon long. Essayant de ne pas afficher mes émotions, je finis par souffler. Passant une main sur mon torse, remarquant alors que je n'avais plus rien sur moi. Me rappelant alors qu'elle m'avait déshabillé.


    — On en était ou avant qu'elle ne débarque ?





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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Sam 18 Déc - 13:29

Myriam n'avait pas trop regarder Aaron durant son altercation avec la belle-mère de ce dernier, mais elle sentait son regard lorsqu'il se posait sur elle et des regards jetés en coin de temps à autre lui avait démontré qu'il n'était pas faché. Elle le vit même sourire une fois ou deux. L'autre femme, par contre, était loin d'avoir un sourire sur ses vieilles lèvres ridées. Au contraire, ces lèvres étaient pincées et elle semblait vouloir monter la tête pour se donner une certaine contenance. Ce qui n'échappa malheureusement pas au regard de Myriam. Comme si cela allait l'impressionner, elle. Elle avait vu bien pire que cela depuis le temps qu'elle vivait sur Terre, ce n'était pas une vieille connasse qui allait lui en faire baver, oh que non! Et elle n'en ferait plus baver à Aaron non plus. Plus jamais. Tant qu'Elle serait auprès de lui, elle n'aurait plus l'occasion de réagir ainsi face à son beau-fils.


Lorsque la belle star eu terminé son monologue de menace, elle était allée embrassé Aaron, qui, malgré qu'il soit stupéfait de ce que sa belle venait de faire, avait accepté son baiser avec un plaisir évident. C'est par la suite que la belle-mère d'Aaron décida enfin d'écouter son conseil et quitta la pièce en claquant la porte et en poussant des jurons. Cela fit sourire Myriam. Elle avait bien réussis son coup, elle était partie. Elle poussa un grognement de satisfaction. Par contre, elle se tourna vers Aaron, honteuse. Elle se demandait s'il allait accepter cette partie d'elle, ou s'il voudrait qu'elle s'en aille. Pourtant, la réaction que ce dernier eu envers elle la surpris. Il fut prit d'un désir tellement intense qu'il la plaqua sur la porte de la chambre, l'embrassant avec passion et sans aucune retenue, passant de ses lèvres à son cou. Myriam répondit avec ardeur à ce remerciement de la part de celui qu'elle aimait, jusqu'à ce qu'il stoppe tout pour lui caresser la joue du revers de la main. Ensuite, il l'amena vers le lit, prenant la lettre au passage, puis tous les deux prirent place sur le lit d'Aaron.



— Je te demande deux minutes. ?


Il s'était levé et s'était dirigé loin d'elle afin de lire la lettre. Son visage se rembrunit, malgré ce qui venait tout juste de se passer, il ne voulait pas qu'elle sache ce que la lettre contenait, où en était sa maladie. Étrangement, c'est de la tristesse que la belle brune ressentit. Elle était triste qu'il ne lui fasse pas davantage confiance, qu'il ne veuille pas s'ouvrir à elle sur des sujets aussi importants que sa maladie. En silence, debout devant une fenêtre, Aaron lisait ce que disait sa lettre. Il ne dit rien une fois qu'il eut finit, il déposa la lettre dans un tiroir de son bureau et revint vers elle. Il se coucha de tout son long sur son lit et respira un bon coup. Il passa une main sur son torse et se rappela soudain qu'il n'avait plus de veste ni de t-shirt. Myriam eut un sourire en coin en le voyant.


— On en était ou avant qu'elle ne débarque ?



Bonne question... Ils s'étaient arrêté juste à temps pour ne pas commettre une bêtise, mais ils avaient continué à s'embrasser. Avec un grand sourire, Myriam s'installa au dessus d'Aaron et l'embrassa passionnément. Elle voulait le remercier de son soudain élan de passion tout à l'heure. Elle l'embrassa encore et encore, puis descendit doucement ses baisers. Elle n'avait pas l'intention de coucher avec lui aujourd'hui, mais cela ne voulait pas dire qu'ils ne pouvaient pas aller un peu plus loin... Elle parsema le torse d'Aaron de baiser, remontant de temps à autre à ses lèvres. Le désir la submergeait et elle ne voulait pas tout arrêter. Trop prise dans son élan, elle continua d'embrasser Aaron avec fougue, puis enleva la chemise qu'il lui avait prêté après l'événement de la douche, la lancant sur le sol. Vêtue désormais que du pantalon qu'Aaron lui avait prêté et de son soutien-gorge, elle continua de l'embrasser. Puis, elle le regarda dans les yeux en souriant, un petit sourire coquin qu'elle seule savait faire et qui faisait fondre n'importe qui.



- Je crois que nous en étions rendu à peu près là. Il fallait équilibrer un peu les choses, tu ne crois pas?


Elle émit un petit rire et sourit. Elle avait l'air d'une gamine qui savait que ce qu'elle faisait était mal, mais elle s'en fichait. Jouer avec le feu, tant qu'on était certain de ne pas se brûler, il n'y avait pas de mal à cela. Cédant de nouveau à ses pulsions, elle l'embrassa encore et caressa doucement ses cheveux avant de descendre ses caresses en direction de son torse, puis un peu plus bas... Elle jouait vraiment avec le feu, mais c'était ce qu'elle voulait et elle sentait qu'Aaron la laisserait faire tant et aussi longtemps qu'ils se contrôlaient assez pour ne pas faire l'amour. Elle regarda de nouveau Aaron dans les yeux et prit d'un moment de tendresse, elle lui caressa la joue avant de murmurer doucement:


- Je t'aime Aaron.


Et voila, c'était dit. La bombe était larguée. Si elle avait comprit quelque chose depuis qu'elle était entrée dans la chambre d'Aaron, c'était bien qu'elle était vraiment amoureuse de lui. Elle avait peur de le lui dire, mais elle avait fini par le lui avouer, emporter dans ses pulsions. Elle lui sourit amoureusement, puis l'embrassa avec passion. Elle n'avait pas l'intention d'arrêter de l'embrasser tant qu'il ne demandrait pas grâce, car elle était beaucoup trop bien avec lui en ce moment pour gâcher tout ca. Embrassant Aaron sur les lèvres, elle continua les caresses qu'elle lui donnait un peu plus tôt. Elle espérait qu'il ne la stopperait pas cette fois-ci et qu'il libérerait un peu ses pulsions, comme elle avait décider de le faire... Ils méritaient bien ca, avec tout ce qui venait de se passer. Tant pis pour la belle-mère, qu'elle aille au diable. Ou plutôt, sachant ce que Myriam savait, qu'elle aille aux anges. Tout se qui comptait, c'était Aaron et elle et céder un tant soit peu à leurs pulsions pour décompresser des récents événements...

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Directrice de la Salvare Schola ; Princesse des Ténèbres




«Je croyais que l'amour était une perte de temps,
Grâce à toi, je ne le pense plus maintenant.
Ensemble, nous apprendrons ce qu'est l'amour,
S'apprivoisant un peu plus à tous les jours.»






3 Roses: Merci Aaron et William Smile


Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 10:31, édité 1 fois
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