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 À la une des journaux [Myriam et Aaron]

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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Dim 19 Déc - 6:29




Myriam s'installa au-dessus de moi. Continuant à m'embrasser. Et puis la jolie brune descendit ses baisers, brulant mon torse de ses baiser. Remontant de temps à autres ses baiser vers mes lèvres. Me plongeant dans un désir qui ne cessait de monter. Mais je ne pouvais céder. Pas après ce que j'avais dit. Et puis elle enleva la chemise que je lui avais prêté. Ne cessant de m'embrasser, je sentais clairement que j'allais avoir beaucoup de mal à rester là sans rien faire. Enfin rien faire ... Disons plutôt que je ne m'invertirais pas à fond afin d'éviter les dérapages.

    — Je crois que nous en étions rendu à peu près là. Il fallait équilibrer un peu les choses, tu ne crois pas?
    — Disons que oui.



Souriant, Myriam avait perdu l'air menaçant qu'elle avait eu quelques minutes auparavant. Elle était à présent un mélange de gamine et d'une femme épanouit. Reprenant ses baisers, elle caressa mes cheveux avant de descendre doucement ses mains. Passant mon torse et ne s'arrêtant toujours pas. Je la hais un instant, le temps ou mon corps réagit plus vite que mon esprit. Et puis, je me repris, l'embrassant à nouveau. Nos regards se croisèrent alors. Tendresse time, elle me caressa la joue avant de lâcher sa bombe.

    — Je t'aime Aaron.



Ne me laissant pas vraiment le temps de répondre, elle préféra m'embrasser avec passion. Contrairement à elle, je n'étais pas encore prêt pour lui dire. Mais j'étais prêt à lui prouver. Alors je lui rendis son baiser. Le transformant petit-à-petit en un concentré de désir et de passion. Me redressant brutalement, j'avais emprisonné Myriam dans mes bras. L'un c'étant figé sur ses reins, l'autre dans ses cheveux. Et puis, comme pour la soutenir dans ce que j'allais faire. Je me penchais vers elle. Embrassant la commissure de ses lèvres, endroit extrêmement sensible lorsque que nos désirs se font si grand.

Et puis à mon tour je descendis mes baisers le long de sa nuque, arrivant enfin au sommet de sa poitrine. Je n'avais pas vraiment l'intention de m'arrêter. Mais quelque chose éveilla mon cerveau. Des portèrent qui claquent devant chez moi. Revenant une dernière fois à ses lèvres. Je l'entraînai avec moi sur le lit. Étendu de tous notre long. Je frôlai à de multiples occasion le dos de la belle. Sachant très bien qu'elle n'y restait pas indifférente. Et puis, une voix s'éleva de silence.

    — Aaron ?! J'ai deux mots à te dire.
    — J'en ai marre qu'on nous empêche de ne rien faire ... C'est fatiguant à la fin.



Me redressant, je sortis du lit pour lancer sa chemise à Myriam. Profitant par la même occasion pour remettre un t-shirt. Je regardais alors Myriam se habiller. J'avais décidé je jouais avec le feu. J'entendais clairement mon père montait dans les escaliers, mais qu'importe. Je retournai sur le lit ou j'embrassai Myriam avec fougue et passion. M'arrêtant au moment ou mon père toucha la poignée. M'éloignant, au moment ou il rentra.

    — Bonsoir mademoiselle, Aaron les résultats ?
    — Dans le bureau, tiroir de droite.
    — Merci ... Inutile de te préciser que l'altercation que tu a eu avec ma femme ne doit pas se renouveler.
    — Inutile de préciser qu'elle m'a chercher.
    — Si tu étais un peu moins flambeur et gamin, les choses iraient certainement mieux.



L'homme qui était devant moi, finit par lire les résultats. Il mit de longues minutes à traverser les lignes. Les relisant de nombreuse fois. Il finit alors par poser la lettre sur le bureau, entre les médicaments et les matières illicites. Relevant son regard vers Myriam. Puis vers moi. Un regard moralisateur, mais tellement blasé.

    — Je suis d'accords avec le médecin ... Arrête de jouer au con Aaron et vas-y ...
    — Cool ! C'est vrai, moi qui rêvais de passer les dernières années de ma vie à l'hôpital, me voilà exocet !
    — Aaron tu es décidément un vrai con, à choisir entre des années de vie à l'hôpital et une ou deux de survie ici, tu choisis ici ?
    — J'ai ta femme de mon côté et c'est moi qui choisit ...
    — Peut-être, mais c'est moi qui paye.
    — Et c'est ma vie ...
    — Malheureusement, mais tu vas pas mourir pour deux-trois ou quatre ans à l'hôpital ?!
    — En réalité si, et tu vois trop large, même à l'hôpital, je n'aurais pas autant. Alors laisse-moi vivre comme je veux. Quand j'étais petit, ok, mais plus maintenant.
    — Comme la si bien dit ton médecin, si tu veux mourir avant tes 18 ans, vas-y ...



Un silence pesant s'installa peu-à-peu dans la pièce. Personne n'osait plus rien dire. Mon père avait baissé les yeux, se rendant surement compte de ses paroles. Et puis il releva le regard vers Myriam. Soupirant pour de bon, il s'adressa à elle sur un ton courtois et posé... Loin de celui de ma belle-mère.

    — J'espère que nous aurons l'honneur de vous avoir à diner, Aaron, tu me préviendras si ton amie reste...



Et puis il quitta la pièce. Refermant gentiment la porte derrière lui. Il était l'opposé de ma belle-mère, calme, posé, mais il en avait rien à foutre de ma vie. Et comme à son habitude, il avait parlé de ma vie devant tout le monde. Enfin devant Myriam. Heureusement pour elle, elle ne savait pas quand j'étais née. Elle ne pouvait donc pas comprendre que je pouvais partir dans quatre mois. Comme dans douze ou vingt-quatre ... Mais il est vrais que si je continuais à faire de telle rechute, les quatre mois serait plus plausible.


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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Dim 19 Déc - 9:20


— Disons que oui.


Court comme réponse après que Myriam lui ai répondu qu'il fallait équilibré les choses. Au moins, il n'avait pas dit non et n'avait pas essayé de la rhabiller en la repoussant. C,était déjà ca de prit. Alors qu'elle reprenait ses baisers et ses caresses, Aaron mit un certain temps à réagir. Enfin, certaines parties de son anatomie avait réagi rapidement, mais il prit un court instant pour réaliser ce qui se passait avant de finalement décider de l'embrasser à son tour. Myriam était vraiment contente de savoir qu'il acceptait de jouer avec le feu. Lorsqu'elle finit par lui dire qu'elle l'aimait, avec beaucoup de misère au début mais tant de soulagement après, Aaron ne répondit rien, pas de Je t'aime aussi ou encore de Moi aussi Myriam, rien. La jolie démone eut peur d'avoir été trop vite, elle avait soudainement honte, elle n'aurait pas dut le dire, elle le regrettait maintenant, mais c'est là qu'Aaron la surprit.


C'est vrai, il ne le lui avait pas dit, mais il avait décidé de lui montrer, car il l'embrassa avant de se redresser soudainement, prenant Myriam dans ses bras sans lui laisser la possibilité de se débattre. Elle dut tout faire pour ne pas paniquer, pour ne pas crier, car sur le coup, la première chose qui lui était venu à l'esprit, c'était qu'elle avait trop joué avec le feu et qu'elle était sur le point de se brûler. Mais heureusement, ce ne fut pas le cas, elle avait eu chaud. Il voulait simplement la prendre, aller un peu plus loin lui aussi, jouer avec le feu à son tour. Il mit une main sur les reins de Myriam et l'autre dans ses cheveux. Puis, il se penchait vers elle pour l'embrasser, mais pas un baiser sur les lèvres normal, non, unpetit baiser juste à la commissure de ses lèvres. Un endroit qui était sensible chez la démone surtout alors qu'elle sentait monter en elle un si grand désir.


Puis, Aaron finit par descendre ses baisers à son tour. Il embrassa ses lèvres, son cou, puis il arriva au sommet de sa poitrine. Malheureusement pour Myriam, des portes claquèrent et Myriam comprit que bientot, ils devraient arrêter encore un moment. Pourtant, il l'embrassa une dernière fois sur les lèvres, puis il fit en sorte qu'ils soient étendus sur le lit et caressa doucement le dos de Myriam plusieurs fois. Hors, c'était la son point sensible. En fait, dès qu'on lui caressait le bas du dos, impossible pour elle de réagir. C'était comme si elle perdait tout contrôle sur son corps.


— Aaron ?! J'ai deux mots à te dire.
— J'en ai marre qu'on nous empêche de ne rien faire ... C'est fatiguant à la fin.


Oh oh... Une voix masculin venait de parler à Aaron et Myrie en conclut qu'il devait s'agir de son père. Seulement, cette fois-ci, ce n'était pas qu'Aaron qui était à moitié nu, mais elle aussi. Pourtant, elle sourit quand même quand Aaron s'Adressa à elle. Il avait raison, c'était agacant de toujours être dérangé, elle n'y était pas habituée, vivant seule dans son grand appartement. Myrie comprit que le jeu était terminé lorsque son bien-aimé sortit du lit et prit la chemise qu'il avait prêter à Myriam pour la lui lancer ensuite. Comprenant qu'elle devait se vêtir, elle le fit, sans grande joie. Aaron fit de même, revêtant son t-shirt. Puis, on entendit le père d'Aaron monter dans les escaliers, ce qui n'empêcha pas Aaron de revenir vers elle et de l'embrasser avec une fougue et une passion qui plut àla jeune fille. Par contre, quand son père toucha la poignée de porte, Aaron arrêta ses baisers et s'éloigna de Myriam, comme pour avoir une certaine contenance lorsque son père entra.


— Bonsoir mademoiselle, Aaron les résultats ?
— Dans le bureau, tiroir de droite.
— Merci ... Inutile de te préciser que l'altercation que tu a eu avec ma femme ne doit pas se renouveler.
— Inutile de préciser qu'elle m'a chercher.
— Si tu étais un peu moins flambeur et gamin, les choses iraient certainement mieux.



Myriam était surprise. LE père d'Aaron était totalement différent de sa femme. Il l'avait salué poliement puis avait discuté calmement avec Aaron. Était-il toujours ainsi ou se maitrisait-il parce que sa pimbêche de femme lui avait raconté l'altercation qui avait eu lieu plus tôt et qu'il ne voulait pas que la belle actrice mette ses menaces à exécution? Elle n'en savait rien, mais elle était trop captivée par la conversation pour y réfléchir. Myrie ne parlait pas, elle écoutait. Prête à intervenir si besoin est, mais le besoin ne semblait pas être là. Le père d'Aaron ne voulait pas que la dispute entre son fils et sa femme recommencent, mais Aaron dit que c'était elle qui l'avait cherché et il n'avait pas tord. Elle était témoin et pouvait confirmer. Pourtant, elle décida de ne parler qu'en dernier recours.


Monsieur Lewis avait ensuite regarder les résultats d'Aaron pendant longtemps, il lisait et relisait le document, puis finalement il reposa la lettre avant de regarder Myriam. Surprise que se soit elle qu'il regarde en premier, elle fit un minuscule sourire, comme pour dire: Je ne vous en veut pas et je n'ai pas l'intention de faire quoique se soit contre vous pour le moment. Puis, il avait tourné un regard moralisateur vers Aaron, mais Myrie vit que son regard était surtout blasé. Oserait-il parler de la lettre devant elle?


— Je suis d'accords avec le médecin ... Arrête de jouer au con Aaron et vas-y ...
— Cool ! C'est vrai, moi qui rêvais de passer les dernières années de ma vie à l'hôpital, me voilà exocet !
— Aaron tu es décidément un vrai con, à choisir entre des années de vie à l'hôpital et une ou deux de survie ici, tu choisis ici ?
— J'ai ta femme de mon côté et c'est moi qui choisit ...
— Peut-être, mais c'est moi qui paye.
— Et c'est ma vie ...
— Malheureusement, mais tu vas pas mourir pour deux-trois ou quatre ans à l'hôpital ?!
— En réalité si, et tu vois trop large, même à l'hôpital, je n'aurais pas autant. Alors laisse-moi vivre comme je veux. Quand j'étais petit, ok, mais plus maintenant.
— Comme la si bien dit ton médecin, si tu veux mourir avant tes 18 ans, vas-y ...



Myriam ne disait rien, sous le choc. Elle avait comprit qu'Aaron allait mourir beaucoup plus tôt que prévu, mais c'était comme si son cerveau ne voulait pas l'enregistrer. Avant ses 18 ans... et il en avait 17. Et Myriam ne savait pas depuis combien de temps il les avait, donc il lui restait au maximum 10 mois, car ils se connaissaient depuis environ deux mois et il avait 17 lors de leur première rencontre. Silence. Plus personne ne parlait, Myrie avait la bouche entrouverte, stupéfaite, et le père d'Aaron avait baissé les yeux, comme s'il venait de se rendre compte qu'il avait fait une belle connerie. Après un moment, monsieur Lewis regarda Myriam après avoir soupirer et il s'adressa à elle d'une voix courtoise et posée. Gros changement comparé à la voix nasillarde de la belle-mère d'Aaron.


— J'espère que nous aurons l'honneur de vous avoir à diner, Aaron, tu me préviendras si ton amie reste...


Ouah! Une autre surprise pour la belle brunette, qui ne s'attendait pas à cela. Essayait-il de rattraper la gaffe qu'avait fait sa femme quelques minutes plus tôt? On aurait dit en tout cas. Puis, il dit à Aaron de le prévenir si Myriam restait et sortit de la chambre en fermant la porte. Myriam resta sans bouger un moment. Elle ne savait pas si elle devait revenir sur cette conversation ou changer de sujet et par le fait même, changer les idées d'Aaron. Elle finit par choisir de discuter avec lui, puis ensuite de changer les idées d'Aaron.



- Tu sais, pour ton père, qu'importe ce qu'il dit, c'est ta décision et qu'importe ce que tu choisis, je te soutiendrai. Je suis là pour toi Aaron, je sais que tu ne me fais pas encore confiance, mais je serai toujours là pour toi, je t'en fais la promesse sur ma vie. Rien ne pourra m'empêcher d'être avec toi, de t'aimer et de vouloir ton bonheur... Oh et pendant que j'y pense, pour l'invitation à diner de ton père, c'est toi qui décide si je dois l'accepter ou non. Tu les connais mieux que moi et je ne souhaite pas créer de malaise ni rien d'autre dans ce genre.


Bien, elle avait dit ce qu'elle avait à dire. Maintenant, elle changerait les idées d'Aaron pour qu'il ne pense plus à ses résultats, ni à son père et encore moins à sa belle-mère. Ils avaient encore été interromput, elle recommencerait là où ils en étaient rendus... Elle alla vers Aaron, l'embrassa, puis enleva doucement son t-shirt, prenant soin d'embrasser chaque partie de son torse que le t-shirt laissa dévoiler peu à peu. Ensuite, elle lui sourit coquinement et l'embrassa dans le cou avant de reporter le baiser à ses lèvres. Ses baisers étaient passionnés, fougueux. Elle n'avait pas envie d'arrêter de jouer avec le feu simplement à cause d'une discution avec le père d'Aaron. Et elle espérait simplement qu'Aaron soit dut même avis qu'elle...

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«Je croyais que l'amour était une perte de temps,
Grâce à toi, je ne le pense plus maintenant.
Ensemble, nous apprendrons ce qu'est l'amour,
S'apprivoisant un peu plus à tous les jours.»






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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Dim 19 Déc - 18:11




Il me fallut de longues secondes avant de revenir sur terre. Certes, je savais bien que j'allais mourir, mais l'entendre de sa bouche ... Prendre conscience que la fin était si proche... J'étais donc bel et bien mort. Entendant une voix au loin, je dus loupé une partie du discours de Myriam, car lorsque je retrouvai mes esprits, je ne compris pas vraiment sa phrase.

    — ... je sais que tu ne me fais pas encore confiance, mais je serai toujours là pour toi, je t'en fais la promesse sur ma vie. Rien ne pourra m'empêcher d'être avec toi, de t'aimer et de vouloir ton bonheur... Oh et pendant que j'y pense, pour l'invitation à diner de ton père, c'est toi qui décide si je dois l'accepter ou non. Tu les connais mieux que moi et je ne souhaite pas créer de malaise ni rien d'autre dans ce genre.



Ne pouvant réellement lui répondre, j'étais toujours à l'ouest. Même lorsqu'elle se révéla pour venir m'embrasser, j'eus du mal à répondre convenablement. Toujours sous le choc de cette discussion... Pourtant, lorsqu'elle m'enleva mon t-shirt, je reviens peu-à-peu à la réalité. Voulant bien reprendre ou nous en étions, je n'en avais malheureusement plus la tête. Cessant alors de l'embrasser je la serrai juste dans mes bras. Imperméable à toute remarque. A chaque fois que j'en parlais directement, je me focalisais sur le moindre problème de mon corps. Comme pour attendre une crise. Voulant enfin reprendre le dessus je décidais de lui répondre. Répondre à cette question sur le diner.


    — Je mange dans ma chambre ... Ma présence est déjà une source de malaise... Si tu souhaites resté ce sera un repas dans une chambre en bordel ... C'est comme tu le sens...



Je crois qu'elle avait compris que nous allions arrêter de jouer. Mon père et les révélations qu'il avait fais à Myriam avait suffis pour me refroidir. La gardant toujours dans mes bras, j'essayais de revenir. De retenir ce qui voulait couler sur mes joues. Ce que je réussis. Mais à ce moment précis C'était de celle qui m'avait promis de ne pas m'abandonner dont j'avais besoin. Car la maintenant, j'aurais pu péter un câble. Encore.

Alors durant de longues minutes je la gardai dans les bras. Attendant que le choc passe. Mais sentant monter une migraine. Je n'allais donc jamais être tranquille. J'allais mourir dans quatre mois peut-être, et mon corps voulait me le rappeler. Me dire que l'hôpital était la meilleure solution. Mais moi je ne voulais pas. Finir ma vie dans une prison qui n'avait rien de doré. Finir mes jours dans l'antre de la mort. Ne pouvant malheureusement pas laisser la douleur s'installer, j'embrassai le sommet de son crâne. La lâchant peu-à-peu. Prenant au passage une boite de médicament.


    — Je reviens.



Je l'avais prédis. Il n'y avait pas une fois ou m'en rappeler ne ravivé la douleur. C'est pourquoi je quittai ma chambre à destination de la salle de bain. Me frottant le visage, cherchant alors à faire passer la douleur. Pour de bon. Mais en vain. Me posant face aux miroirs. Je portais alors une main sous mon nez. Le sang avait décidé de quitter mon corps, encore une fois. Prenant un mouchoir, j'essuyai le sang, ne mettant toutefois pas fin aux saignements. Avalant alors un cachet en buvant au robinet.


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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Dim 19 Déc - 23:01

Aaron était complètement perdu dans ses pensées, Myriam le voyait bien. Il était sous le choc, comme si entendre son père dire qu'il allait mourir plus vite s'il n'allait pas à l'hôpital lui faisait prendre conscience de ce qui arriverait bientôt, de sa mort imminente. Ce n'est que lorsqu'elle enleva le t-shirt que ce dernier sembla revenir sur la terre. Il avait arrêté de l'embrasser, il ne faisais que la serrer dans ses bras. De toute évidence, il n'était pas du même avis qu'elle. La discussion avec son père avait gâché leur jeu et Aaron n'était plus du tout d'humeur à jouer avec le feu. Dommage. Que pouvait-elle faire maintenant, pour lui changer les idées? Pas grand chose, elle en avait peur. En plus de 2000 ans d'existence, elle n'avait jamais développé sa capacité à réconforter les gens, car elle n'en avait jamais eu besoin. grossière erreur, car maintenant, elle aurait bien besoin de savoir quoi faire pour remonter le moral de celui qu'elle aimait.



— Je mange dans ma chambre ... Ma présence est déjà une source de malaise... Si tu souhaites resté ce sera un repas dans une chambre en bordel ... C'est comme tu le sens...



Ah tient. Il répondait à son passage sur le diner. D'accord, manger dans une chambre parce que sa présence n'est pas vraiment désiré à table, décidément, Myriam détestait de plus en plus la belle-mère du jeune homme. Le père semblait sympa, mais elle ne le connaissait pas encore et rien ne lui garantissait qu'il était toujours ainsi. Quoiqu'il en soit, Aaron et Myriam restèrent collés l'un près de l'autre pendant de nombreuses minutes. Ce n'était pas jouer avec le feu, mais c'était quand même très agréable selon la belle démone. De temps à autre, elle l'embrassait tendrement, mais le plus souvent, elle ne faisait que frôler la peau d'Aaron, comme pour le calmer. Puis, elle sentit que ce dernier n'allait pas bien. Une autre crise? Il était vrai que cela faisait une semaine qu'il ne s'était pas vu et par conséquent, elle n'avait pas pu le soulager depuis la dernière fois. Avant même qu'elle n'Ai pu lui envoyer un peu de son pouvoir pour faire passer sa douleur, le bel humain avait embrassé le sommet de sa tête et s'était levé pour aller chercher une boite de médicaments avant de dire:


— Je reviens.



Puis, il sortit simplement de la chambre, sans doute pour se diriger vers la salle de bain afin de prendre ses cachets. Myrie soupira, elle détestait le voir comme cela. Dès qu'il reviendrait, elle ferait en sorte que la douleur s'atténue, c'était tout ce qu'elle pouvait faire en ce moment. Réalisant qu'elle était seule dans la chambre d'Aaron, elle se leva et alla voir le père d'Aaron. Aussi bien en profiter pour lui dire si elle acceptait ou pas son invitation. Elle ne savait pas trop ce qu'elle déciderait encore, elle le verra lorsqu'elle serait avec le père et la belle-mère d'Aaron. Ils étaient tous les deux dans le salon, ils semblaient en grande conversation, à voix basse, mais Myriam les interrompit poliment.



- Monsieur Lewis, si votre invitation tient toujours, il me fera grand plaisir de partager votre repas. Aaron m'a dit qu'il mangeait généralement dans sa chambre, donc il va de soit que je vais l'accompagner, pour ne pas qu'il y mange seul. J'espère que vous n'y voyez pas d'inconvénients...


Il était mal placé pour refuser, vu ce que sa femme avait fait plus tôt. Et malgré sa politesse et sa gentillesse sans borne dans sa réponse, Myriam avait pu glisser un sous-entendu en parlant du fait qu'Aaron mangeait dans sa chambre. Elle n'aimait pas que sa présence ne soit pas désiré au sein de sa propre famille, mais cette fois-ci, elle était polie et n'avait rien dit de mal à ce sujet là, enfin pas vraiment... Quoiqu'il en soit, elle sourit au père d'Aaron, le salua et repartit dans la chambre de celui qu'elle aimait. Une fois arrivée, elle constata que son bien-aimé était toujours dans la salle de bain. Elle appercut sa robe et alla voir si elle était sèche. Heureusement pour elle, elle l'était. Tant mieux, elle adorait les vêtements d'Aaron, mais être dans sa robe serait beaucoup mieux. Elle aurait l'air plus présentable à tout le moins. Aaron étant toujours occupé à la salle de bain, elle décida de se changer dans sa chambre.


Elle commenca donc par enlever la chemise d'Aaron, puis les pantalons. Elle se retrouva donc en petite tenue, n'ayant que son soutien-gorge et sa petite culotte en dentelle. C'est à ce moment là qu'Aaron décida de revenir. Il venait d'ouvrir la porte et de tomber sur elle en train de se changer, en sous-vêtement, la robe dans une main. Étrangement, Myriam piqua un fard. Rouge de gêne qu'il la voit ainsi, elle bafouilla un peu...



- Je... euh... Je voulais me changer, j'ai... j'ai vu que ma robe était sèche donc...


Puis, elle se tut, toujours gênée. C'était paradoxale vu que quelques minutes plus tôt elle avait enlevé la chemise d'Aaron pour n'être qu'en pantalon et en soutien-gorge, mais elle était réellement gênée de montrer son corps entier, même si l'essentiel était caché par de la fine dentelle. Elle était comme figée, tellement gênée qu'elle ne bougeait plus, ne pensant même plus à remettre sa robe. Elle ne faisait qu'observer Aaron pour voir sa réaction... Elle avait un peu peur qu'il la trouve moins jolie alors qu'elle n'était que peu vêtue, va savoir pourquoi...


Désolé, je voulais écrire plus long encore, mais je suis fatiguée, carrément épuisée de ma journée, donc je vais au dodo xD

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Dernière édition par Myriam C. Le Grand le Ven 24 Déc - 10:33, édité 1 fois
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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Lun 20 Déc - 17:08




La crise était passé, du moins, j'avais l'impression. Attendant alors quelques minutes, afin d'être sur que tout risque c'était dissipé. Décidant de revenir dans ma chambre, j'avais entendu de loin Myriam descendre et remonter. Mais le coeur au bord des lèvres, je n'avais pas pu aller voir ce qui se passait. Qu'avait-elle pu dire, qu'avait-elle pu faire ? Tout ceci resta un mystère. Mais j'avais bien l'intention de mettre ça au claire.

Sortant donc de la salle de bain, je traversai les quelques mètres qui me séparer encore de ma chambre. L'ouvrant doucement, je crus rêver lorsque je fermai la porte. J'aurais d'ailleurs du ne pas la fermer, mais j'avais la mauvaise habitude de le faire avant de voir ce qui ce passe. Pourquoi j'aurais du ? Car devant moi se trouvait une magnifique nymphe au corps parfait. Bloquant d'abords sur le corps de Myriam, je finis par relever le regard vers le visage empourpré de la belle. Étrangement silencieux, je ne réagis pas de suite.

    — Je... euh... Je voulais me changer, j'ai... j'ai vu que ma robe était sèche donc...
    — On aurait dut me prévenir ... Je me serais fait beaux si j'avais su qu'une déesse Grec se trouver dans ma chambre...


Lui souriant aussitôt, j'étais loin d'être gêné contrairement à elle. J'étais au contraire détendu. Ce petit accident avait eu le mérite de briser toute douleur en moi. M'approchant alors d'elle, je lui pris la robe des mains. Accrochant ma deuxième mains à sa mâchoire. Déposant alors un baiser sur ses lèvres.

Et puis, dégrafant l'arrière de sa robe. Je lui passai alors sur le corps. Passant derrière elle pour la refermait. Allez-savoir pourquoi j'avais décidé de l'habiller. Mais, elle semblait si gênée que je ne pouvais la laisser ainsi. L'attirant alors dans mes bras, je me jetais sur mon lit. Elle sur moi. Ne bougeant pas pendant de longues minutes, je finis par reprendre la parole:


    — Pourquoi es-tu descendu pendant que je ... Enfin quand j'étais partis ?



Ne préférant pas m'étendre sur la pseudo gêne qui s'était installé à mon arrivé. J'espérais juste qu'elle comprendrait que je ne la trouvais pas désagréable. Loin de la. Elle était magnifique. Mais comme moi, elle ne semblait pas assumé son physique. Enfin, pas devant moi.

Je pense sincèrement que nous aurions beaucoup de chose à apprendre l'un l'autre. Le but étant de pouvoir avoir une crise devant elle. De pouvoir rire, pleurer et dire des conneries sans complexes. Mais nous étions loin d'y arriver. Toutefois, nous pouvions le faire et nous devions le faire. Je n'avais aucun doute sur notre réussite. Ce dont je doutais ... C'était le temps que nous mettrions.


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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Lun 20 Déc - 18:42


— On aurait dut me prévenir ... Je me serais fait beaux si j'avais su qu'une déesse Grec se trouver dans ma chambre...



Myriam avait sentie le regard d'Aaron sur elle, elle avait la tête baissée et elle était certaine qu'il n'aimait pas ce qu'il voyait. Pourtant, lorsqu'il s'adressa à elle, c'était loin de là. Au contraire, il lui répondit qu'elle ressemblait à une déesse grecque. Elle rougit de plus belle, au moins il la trouvait jolie, c'était déjà ca. Pourtant, jamais Myriam n'avait douté de son charme jusqu'à maintenant, c'était tout nouveau pour elle de réagir ainsi. Sans doute que c'était une nouvelle partie de sa personnalité maintenant qu'elle était avec Aaron, il y avait tant de choses qui avaient changés depuis.


Aaron avait un sourire sur ses lèvres et il s'était approché d'elle. Il prit sa robe, qu'elle tenait toujours dans sa main, puis de sa main libre, il lui tint le bas de la machoire pour déposer un baiser sur ses lèvres. Ensuite, il dégraffa l'arrière de la robe et la passa sur son corps. Il semblait avoir l'intention de l'habiller et cette délicate attention la fit sourire. Une fois qu'elle eut de nouveau sa robe sur son dos, elle se sentit tout de suite mieux. Elle était plus à l'aise maintenant que quand Aaron avait ouvert la porte et l'avait découvert à moitié nue. Seulement, elle n'eut pas le temps de rien faire, car Aaron l'attira dans ses bras et se jeta sur son lit. Cela fit en sorte que Myriam se retrouva rapidement sur Aaron, qui lui-même était sur son lit.


— Pourquoi es-tu descendu pendant que je ... Enfin quand j'étais partis ?


Il l'avait donc entendu descendre pour aller parler à son père et sa belle-mère. Ce n'était pas si grave, après tout, elle n'avait pas fait quelque chose d'illégal ou d'incorrect, elle avait simplement été répondre à l'invitation du père de son bien-aimé. Rien de mal à cela. Du moins, si on oubliait la bitcherie subtile qu'elle avait ajouté de façon gentille, comme si elle ne l'avait pas fait. Elle pouvait donc lui dire sans problème pourquoi elle était descendue. C'est sur qu'elle aurait préférée qu'il n'ai pas ce regard inquiet. comme si elle était descendue pour les assassiner ou un truc du genre... Bon d'Accord, elle en aurait été capable, mais bon... Ca Aaron ne le savait pas et de toute facon, ce n'était pas le cas.



- Je suis descendue pour dire à ton père que j'acceptais son invitation... Mais je l'ai fais à ma manière. Je lui ai gentiment dit que j'acceptais l'invitation à diner, mais que tu m'avais dis que tu mangeais dans ta chambre, alors j'allais t'accompagné et manger avec toi pour que tu ne mange pas seul...


Elle espérait simplement qu'Aaron ne lui en voudrait pas. elle eut soudainement peur qu'il n'apprécie pas ce qu'elle avait dit à ses parents. Elle le regarda et se souvint qu'elle voulait lui redonner un peu de son pouvoir de guérison afin que ses crises soient moins douloureuses. Elle l'embrassa donc tendrement et en profita pour libérer un peu de son pouvoir. Ensuite, elle le regarda de nouveau et sourit.


- Au fait, merci pour le compliment de toute à l'heure. Je trouve pas que je ressemble à une déesse grecque, mais ca fait quand même plaisir à entendre. Et pour moi, tu es toujours beau, qu'Importe ce que tu as sur le dos ou de quoi tu as l'air...

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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Mar 21 Déc - 16:51




Ce n'est pas que j'avais pas confiance, mais la vision de Myriam différée de la mienne sur bien des points. À croire qu'elle avait 6 000 ans et qu'elle avait tué de nombreuses personnes pour resté en vie. Chose ... Complètement impossible au passage ... Bref, elle sembla hésiter quelques minutes. Le temps pour elle de revoir la scène surement. J'hésitais alors entre la gifle ou les insultes animalières. Et puis, elle reprit la parole.

    — Je suis descendue pour dire à ton père que j'acceptais son invitation... Mais je l'ai fais à ma manière. Je lui ai gentiment dit que j'acceptais l'invitation à diner, mais que tu m'avais dis que tu mangeais dans ta chambre, alors j'allais t'accompagné et manger avec toi pour que tu ne mange pas seul...
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Ne voyant pas vraiment le problème dans ce qu'elle venait de me dire, j'avais toutefois du mal à l'imaginer calme. Sans avoir glisser la moindre remarque cinglante. Mais bon, je n'allais pas remettre sa parole en doute? Si je le faisais ... Elle pourrait me tuer ? Possible. M'embrassant alors, j'eus l'impression que la douleur disparue complètement. Pourquoi ou comment, je m'en fiche. On pouvait tous simplement penser que l'embrasser m'avait fait oublier la douleur.


    — Au fait, merci pour le compliment de toute à l'heure. Je trouve pas que je ressemble à une déesse grecque, mais ca fait quand même plaisir à entendre. Et pour moi, tu es toujours beau, qu'Importe ce que tu as sur le dos ou de quoi tu as l'air...
    — Chacun à sa propre vision de nos existences. Tu me trouves beau, j'ai l'impression d'être un zombie. Tu ne crois pas être une déesse grecque, je te trouve maléfiquement divine ... Ce qui en soit est un oxymore ... Depuis quand le divin est-il maléfique, quoi que ... Ca dépend, et encore une fois ..... Je m'enfonce et tu ne m'arrêtes pas, je te hais !



J'avais vraiment tendance à m'enfoncer comme un roi dans ma connerie. Et elle, elle avait tendance à me laisser partir très loin. Et ca ! Je détestais vraiment... Quoi que j'adorais. J'étais illogique ? Oui je sais. C'était le but en même temps. Ne pas avoir de réelle limite dans ma façon de penser. Bref, pour le moment, la question n'était pas ma folie, mais bel et bien ce qu'elle croyait-être. Revenant peu-à-peu à Myriam. J'en profitai pour resserrer mon emprise sur elle.



    — Comment une actrice peut-elle avoir des doutes sur son physique ?



Oui, une question qui me trottait réellement dans l'esprit. Je ne voyais pas comment elle pouvait douter alors qu'on lui répétait tout les jours. Un bijou du nouveau monde. Elle ne devait pas craindre son physique.

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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Mer 22 Déc - 13:23


— Chacun à sa propre vision de nos existences. Tu me trouves beau, j'ai l'impression d'être un zombie. Tu ne crois pas être une déesse grecque, je te trouve maléfiquement divine ... Ce qui en soit est un oxymore ... Depuis quand le divin est-il maléfique, quoi que ... Ca dépend, et encore une fois ..... Je m'enfonce et tu ne m'arrêtes pas, je te hais !



Myriam l'écoutait parler avec attention. Elle ne trouvait pas qu'il avait l'air d'un zombie, même si ses traits étaient tirés, elle ne voyait pas cela en lui, elle le trouvait beau tout simplement. Maléfiquement divine. C'était ainsi qu'il avait décrit sa beauté. La démone sourit, car il parlait et parlait, et il s'enfoncait et elle ne faisait rien pour l'arrêter et c'est pour cela qu'il ajouta qu'il la détestait. Mais pourtant, elle aimait bien quand il parlait ainsi, pourquoi lui dirait-elle de se taire? Ce n'était pas très gentil et même si normalement elle aurait été du genre à faire cela, auprès d'Aaron, ce n'était pas le cas. Après un moment, il resserra son emprise sur elle et lui parla de nouveau.


— Comment une actrice peut-elle avoir des doutes sur son physique ?



Myriam éclata de rire, c'est vrai que c'était pas brillant d'avoir des doutes sur son physique alors qu'elle était une célébrité. Mais voilà, elle n'avait des doutes que lorsqu'elle était avec lui. Normalement, elle savait très bien qu'elle était belle à tomber et qu'elle était populaire auprès des garçons, mais avec Aaron, c'était autre chose, elle avait peur de lui déplaire. Mais comment le lui expliquer sans avoir l'air complètement idiote? Voilà la question. Après un moment, elle regarda Aaron dans les yeux et s'adressa à lui.



- Il n'y a qu'avec toi que ca m'arrive. Tu me fais perdre tous mes moyens, quand je suis avec toi, je me remets en question sans arrêt car j'ai peur de ne pas être assez bien pour toi.


Elle fit une courte pause puis reparla.



- Tu sais, pour tantot, je ne t'arrête pas parce que j'aime t'écouter parler. Je ne trouve pas que tu t'enfonce dans ces moments là, moi je trouve juste que tu es mignon et je continue de t'écouter parce que ca m'intéresse, c'est tout. Je ne veux pas que tu te mette à me détester pour ca! Mais moi jamais je ne trouve que tu t'enfonce ou quoique se soit dans ce genre là.


La belle brune regarda Aaron et sourit, sincère. Elle trouvait toujours Aaron intéressant, peu importe ce qu'il pouvait penser. Elle n'y pouvait rien. Elle embrassa doucement Aaron sur les lèvres et l'observa en lui caressant doucement la joue. Elle l'admirait, car elle pensait que ce n'était qu'un rêve et qu'elle allait bientôt se réveiller. Puis, quelqu'un cogna à la porte. Myriam, au lieu de s'éloigner, resserra son emprise sur Aaron. Peu importe qui c'était, elle ne voulait pas devoir s'éloigner de lui. Elle était bien couchée à ses cotés. Elle observa Aaron, son regard en disait long... Elle refusait de bouger de là et elle lui interdisait à lui d'essayer de la faire bouger ou de s'éloigner lui même d'elle...

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Aaron Lewis
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Lun 3 Jan - 8:51



Nous restâmes de longues minutes silencieux. Après tous je ne m'attendais pas vraiment à une réponse immédiate de sa part. Quoi que … À l'énoncé de ma question elle éclata de rire. Était-elle si ridicule ? Ma question ! Pas Myriam. Elle finit toutefois par reprendre la parole. Mettant donc une explication à ce comportement étrange.

— Il n'y a qu'avec toi que ca m'arrive. Tu me fais perdre tous mes moyens, quand je suis avec toi, je me remets en question sans arrêt car j'ai peur de ne pas être assez bien pour toi.

Faisant une courte pose, pour reprendre la parole sans doute. Elle me coupa l'herbe sous le pieds en enchainant sans attendre sur de nouvelle phrase. Ne pouvant que l'écouté, j'étais déjà bien septique face à la première partie de son discours. Peur de me déplaire … Mouais, et puis quoi encore ?

— Tu sais, pour tantot, je ne t'arrête pas parce que j'aime t'écouter parler. Je ne trouve pas que tu t'enfonce dans ces moments là, moi je trouve juste que tu es mignon et je continue de t'écouter parce que ca m'intéresse, c'est tout. Je ne veux pas que tu te mette à me détester pour ca! Mais moi jamais je ne trouve que tu t'enfonce ou quoique se soit dans ce genre là.

Arquant un sourcil face à de tel déclaration, j'eus du mal à camoufler mon envie soudaine de rigoler. Elle pouvait être …. ridicule ? Répondant alors à son sourire je répondais à son baiser. Et puis quelqu'un cogna à la porte, ce qui provoqua chez Myriam une soudaine envie de resserrer son emprise sur moi. Un regard qui en disait long. Étouffant une nouvelle envie de sourire, je criais à la personne derrière la porte d'entrée. Mon père. Bloquant un instant sur notre position, il finit par déposer un plateau sur mon bureau. Repartant sans dire un mot, je finis par éclater de rire,

— Et voilà la spécialitée de la famille à mon égard … Les pâtes !

Basculant alors sur elle, j'embrassai son cou avant de remonter une nouvelle fois à ses lèvres. J'avais compris que m'éloigner d'elle aurait comme résultat son mécontentement. Mais j'aimais jouer avec le feu. Je me relevai donc, m'extirpant de ses bras. Direction mon bureau. Et oui il y avait quelques choses de presque plus important qu'elle … La nourriture ! Et ce qu'il y avait sur mon bureau en était.

Lui tendant alors une assiette avec des couverts, je me redirigeais vers mon bureau où je pris deux plaquettes de médicaments. Plaquette d'où je retirais quelques gelures. Les avalants presque aussitôt. C'était fou comme j'en prenais de plus en plus pour rester en forme… ce qui est encore plus fou était qu'un jours … Ils n'auront plus aucun effet. Me retournant alors vers elle je donnai une explication à Myriam. Je ne savais pas si elle c'était posé la question. Mais elle devait savoir… J'allais de nouveau casser l'ambiance … À croire que je suis un dieu pour ça.

— J'aurais 18 ans le 24 Décembre … J'ai quatre mois hors hôpital.


Aucun tremblement dans la voix. J'avais déjà assimilé l'information. Elle en revanche ne devait pas l'avoir digérer. Mais le fait que je lui dise, que je prenne mes médicaments devant elle était une sorte de confiance en elle. Même si j'avais toujours du mal à en parler, à le montrer. Ce n'était qu'une reconnaissance pour ce qu'elle faisait.



Je corrige et met en page en rentrant ce soir
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Myriam C. Le Grand
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MessageSujet: Re: À la une des journaux [Myriam et Aaron]   Lun 3 Jan - 9:20



— Et voilà la spécialité de la famille à mon égard … Les pâtes !


Aaron avait répondu à son baiser par un autre baiser et lorsque Myriam resserra son emprise sur Aaron pour ne pas qu'il s'éloigne, elle crut voir que ce dernier s'empêchait de sourire. Et ben quoi? Elle avait pas envie de gâcher ce moment, elle était bien, elle, dans les bras d'Aaron et elle ne voulait pas qu'il s'éloigne, surtout pas à cause de quelqu'un de sa famille. Ce quelqu'un de sa famille, ce fut son père. Myriam vit qu'il avait bloqué lorsqu'il les avait vu ainsi, pourtant il y avait rien à redire, ils étaient tous les deux habillés, ils étaient simplement couché dans le lit, dans les bras l'un de l'autre. Ce n'était pas comme s'il les surprenait dans une position compromettante... Quoiqu'il en soit, son père déposa le plateau-repas et il repartit sans rien dire. Sa conjointe lui avait-elle déjà parler de la fameuse répartie de Myriam? Peut-être bien, s'il avait prit grand soin de ne rien dire.


Quoiqu'il en soit, une fois la porte refermée, Aaron éclata de rire. Myriam eut un sourire en coin, elle trouvait qu'Aaron avait le plus beau rire du monde. Ce dernier bascula sur elle et l'embrassa tendrement dans le cou avant de remonter vers ses lèvres pour l'embrasser une nouvelle fois. Seulement, il se releva et se dirigea vers son bureau. Myrie savait qu'il faisait par exprès et elle eut un petit grognement de mécontentement, avant d'émettre un petit couinement plaintif, signe qu'elle avait de la peine qu'il soit partit. Sauf qu'il avait faim, apparemment, car il s'était levé pour aller chercher les deux assiettes. Des pâtes. Il disait que c'était la spécialité de sa famille à son égard. Il lui tendit une assiette ainsi que des couverts, que Myriam accepta gentiment en souriant. Puis, elle vit qu'Aaron retournait à son bureau. Il prit ses médicaments devant elle, ce qui la surprit car généralement, ce qui avait attrait à sa maladie, il faisait en sorte qu'elle ne soit pas au courant.


— J'aurais 18 ans le 24 Décembre … J'ai quatre mois hors hôpital.


La belle démone ne s'attendait pas du tout à une telle déclaration de la part d'Aaron. Jamais elle n'aurait crue qu'il le lui dirait, comme elle n'avait pas crue qu'il pourrait prendre ses médicaments devant elle. Et pourtant, c'était ce qu'il faisait à l'instant. Il semblait avoir de plus en plus confiance en elle, tranquillement pas vite et Myrie en fut bien heureuse. Seulement, sa réponse la dérouta. 4 mois. Il venait de lui annoncer qu'il lui restait 4 mois à vivre parce qu'il refusait d'aller à l'hôpital. Elle ne décernait aucun tremblement dans la voix d'Aaron, mais elle, elle ne pouvait s'empêcher de trembler un peu. Elle savait qu'il était condamnée, depuis longtemps, mais c'était comme si, à cet instant, elle avait complètement oublié qu'elle pouvait le sauver et qu'elle ne pensait qu'au fait qu'il allait mourir bientôt. Jusqu'à ce qu'une petite voix dans sa tête lui rappelle. C'était peu, aurait-elle le temps de faire en sorte qu'il ait pleinement confiance en elle au point où elle pourrait lui parler de qui elle était vraiment? Peut-être, elle l'espérait, car elle ne voulait pas qu'il meurt.


Elle respira profondément, histoire de se calmer et se leva pour aller rejoindre Aaron. Elle le serra dans ses bras tendrement et l'embrassa doucement sur la joue. Plongeant son regard dans le sien, elle l'embrassa ensuite sur les lèvres et s'adressa à lui.



- Et bien je ferai en sorte que ces 4 mois soient inoubliables et les meilleurs de ta vie. Je n'ai pas l'intention de partir, même si je sais que c'est encore ce que tu penses. Je resterai avec toi jusqu'à la fin.


elle prit une pause, elle voulait qu'il assimile bien ce qu'elle venait de dire. Puis, sur une note plus joyeuse, elle eut un sourire en coin et reparla.


- 24 décembre han... Les autres peuvent dire ce qu'ils veulent, mais moi je trouve que tu es un magnifique cadeau de Noel. Allez, on mange, il faut que tu prenne des forces.


Myriam prit une bouchée de son assiette, puis la sonnerie de son cellulaire retentit. Elle déposa son plat et alla chercher son téléphone. Elle décrocha et son visage se décomposa. À l'autre bout du fil, c'était son agent. Il lui annoncait qu'elle avait un nouveau film à tourner et qu'elle quitterait Londres pendant un mois. Elle devait partir dans quelques jours, le temps de trouver un vol et de faire ses valises. Elle ne parla pas de toute la discussion, ne faisant qu'écouter son agent. elle finit par raccrocher et regarda Aaron.



- Je dois partir dans quelques jours, j'ai un tournage à l'étranger qui va durer un mois... Il vaut mieux que j'aille faire mes valises.


Elle se leva et alla lui faire un énorme calin avant de l'embrasser. Elle ne voulait pas le quitter, mais elle savait qu'elle n'avait pas trop le choix. Elle le regarda dans les yeux, puis s'adressa de nouveau à lui.



- Tu vas me manquer pendant que je serai partie. On se parlera le plus souvent possible, d'accord?


Elle l'embrassa encore, puis elle quitta à contre-coeur la maison d'Aaron, non sans jeter un regard noir à la belle-mère d'Aaron lorsqu'elle la croisa. De retour chez elle, elle fit ses valises et pleura un peu...


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